An einem unfreundlichen Novembertage wanderte ein armes Schneiderlein auf der Landstraße nach Goldach, einer kleinen reichen Stadt, die nur wenige Stunden von Seldwyla entfernt ist.
Un jour de novembre pluvieux, un pauvre tailleur se dirigea vers Goldach, une petite ville riche située à quelques heures de Seldwyla.
Der Schneider trug in seiner Tasche nichts als einen Fingerhut, welchen er, in Ermangelung irgendeiner Münze, unablässig zwischen den Fingern drehte, wenn er der Kälte wegen die Hände in die Hosen steckte, und die Finger schmerzten ihm ordentlich von diesem Drehen und Reiben.
Le tailleur n’avait rien d’autre dans sa poche qu’un anneau à doigts, qu’il tournait sans cesse entre ses doigts faute d’avoir de la monnaie, et lorsqu’il glissait ses mains dans ses poches pour se protéger du froid, ses doigts lui faisaient terriblement mal à cause de ce tournement et de ce frottement.
Denn er hatte wegen des Fallimentes irgendeines Seldwyler Schneidermeisters seinen Arbeitslohn mit der Arbeit zugleich verlieren und auswandern müssen.
En effet, à cause de la faillite d’un maître tailleur de Seldwyla, il avait perdu son salaire et avait dû émigrer.
Er hatte noch nichts gefrühstückt als einige Schneeflocken, die ihm in den Mund geflogen, und er sah noch weniger ab, wo das geringste Mittagbrot herwachsen sollte.
Il n’avait pas encore pris son petit déjeuner, à part quelques flocons de neige qui lui étaient tombés dans la bouche, et il ne s’inquiétait guère de trouver un modeste repas de midi.
Das Fechten fiel ihm äußerst schwer, ja schien ihm gänzlich unmöglich, weil er über seinem schwarzen Sonntagskleide, welches sein einziges war, einen weiten dunkelgrauen Radmantel trug, mit schwarzem Sammet ausgeschlagen,
Il avait beaucoup de difficultés à manier la faux, et cela lui semblait même impossible, car il portait un long manteau gris foncé, doublé de velours noir, par-dessus sa seule tenue de dimanche noire.
der seinem Träger ein edles und romantisches Aussehen verlieh, zumal dessen lange schwarze Haare und Schnurrbärtchen sorgfältig gepflegt waren und er sich blasser, aber regelmäßiger Gesichtszüge erfreute.
Cela lui donnait une allure noble et romantique, surtout que ses longs cheveux noirs et sa moustache soigneusement entretenue lui offraient des traits pâles mais réguliers.
Solcher Habitus war ihm zum Bedürfnis geworden, ohne daß er etwas Schlimmes oder Betrügerisches dabei im Schilde führte; vielmehr war er zufrieden, wenn man ihn nur gewähren und im stillen seine Arbeit verrichten ließ;
Ce genre d’apparence était devenu une nécessité pour lui, sans qu’il ait de mauvaises intentions ou de ruse ; au contraire, il était satisfait si on le laissait tranquille et qu’on le laissait simplement faire son travail.
aber lieber wäre er verhungert, als daß er sich von seinem Radmantel und von seiner polnischen Pelzmütze getrennt hätte, die er ebenfalls mit großem Anstand zu tragen wußte.
Mais il aurait préféré mourir de faim plutôt que de se séparer de son manteau et de sa casquette de fourrure polonaise, qu’il portait également avec beaucoup d’élégance.
Er konnte deshalb nur in größeren Städten arbeiten, wo solches nicht zu sehr auffiel; wenn er wanderte und keine Ersparnisse mitführte, geriet er in die größte Not.
Il ne pouvait donc travailler que dans les grandes villes, où cela ne faisait pas trop d’effet ; s’il voyageait sans économies, il se retrouvait dans la plus grande détresse.
Näherte er sich einem Hause, so betrachteten ihn die Leute mit Verwunderung und Neugierde und erwarteten eher alles andere, als daß er betteln würde; so erstarben ihm, da er überdies nicht beredt war, die Worte im Munde, also daß er der Märtyrer seines Mantels war und Hunger litt, so schwarz wie des letzteren Sammetfutter.
Quand il s’approchait d’une maison, les gens le regardaient avec étonnement et curiosité et s’attendaient à tout sauf à ce qu’il mendie. Ainsi, comme il n’était pas éloquent, les mots s’arrêtaient dans sa bouche, et il était le martyr de son manteau, souffrant de faim aussi noire que la doublure de son manteau en velours noir.
Als er bekümmert und geschwächt eine Anhöhe hinaufging, stieß er auf einen neuen und bequemen Reisewagen, welchen ein herrschaftlicher Kutscher in Basel abgeholt hatte und seinem Herrn überbrachte, einem fremden Grafen, der irgendwo in der Ostschweiz auf einem gemieteten oder angekauften alten Schlosse saß.
Alors qu’il montait une pente, triste et affaibli, il rencontra un nouveau et confortable wagon de voyage, que le cocher d’un noble de Bâle avait récupéré et livré à son maître, un comte étranger qui résidait dans un vieux château loué ou acheté quelque part en Suisse orientale.
Der Wagen war mit allerlei Vorrichtungen zur Aufnahme des Gepäckes versehen und schien deswegen schwer bepackt zu sein, obgleich alles leer war.
Le wagon était équipé de toutes sortes de dispositifs pour le transport des bagages et semblait donc être très chargé, bien que tout soit vide.
Der Kutscher ging wegen des steilen Weges neben den Pferden, und als er, oben angekommen, den Bock wieder bestieg, fragte er den Schneider, ob er sich nicht in den leeren Wagen setzen wolle.
Le cocher marchait à côté des chevaux en raison de la pente raide, et quand il remonta sur le siège, il demanda au tailleur s’il ne voulait pas monter dans le wagon vide.
Denn es fing eben an zu regnen, und er hatte mit einem Blicke gesehen, daß der Fußgänger sich matt und kümmerlich durch die Welt schlug.
Car il commençait à pleuvoir et il avait vu d’un coup d’œil que le piéton se frayait un chemin dans le monde avec difficulté et tristesse.
Derselbe nahm das Anerbieten dankbar und bescheiden an, worauf der Wagen rasch mit ihm von dannen rollte und in einer kleinen Stunde stattlich und donnernd durch den Torbogen von Goldach fuhr.
Celui-ci accepta l’offre avec gratitude et modestie, et le wagon partit rapidement avec lui et, en une petite heure, passa majestueusement et bruyamment par l’arche de la porte de Goldach.
Vor dem ersten Gasthofe, ›Zur Waage‹ genannt, hielt das vornehme Fuhrwerk plötzlich, und alsogleich zog der Hausknecht so heftig an der Glocke, daß der Draht beinahe entzweiging.
Devant le premier auberge, appelée « Zur Waage », le véhicule noble s’arrêta soudainement, et aussitôt le domestique tira si fort de la cloche que le câble faillit se rompre.
Da stürzten Wirt und Leute herunter und rissen den Schlag auf; Kinder und Nachbarn umringten schon den prächtigen Wagen, neugierig, welch ein Kern sich aus so unerhörter Schale enthüllen werde; und als der verdutzte Schneider endlich hervorsprang in seinem Mantel, blaß und schön und schwermütig zur Erde blickend, schien er ihnen wenigstens ein geheimnisvoller Prinz oder Grafensohn zu sein.
Alors l’aubergiste et les gens se précipitèrent et ouvrirent la porte ; les enfants et les voisins entouraient déjà le magnifique wagon, curieux de voir quel personnage se cacherait sous une enveloppe si extraordinaire ; et quand le tailleur, stupéfait, finit par sortir de son manteau, pâle et beau, regardant la terre d’un air mélancolique, il semblait être au moins un prince mystérieux ou le fils d’un comte.
Der Raum zwischen dem Reisewagen und der Pforte des Gasthauses war schmal und im übrigen der Weg durch die Zuschauer ziemlich gesperrt.
L’espace entre le wagon de voyage et la porte de l’auberge était étroit et, de plus, le chemin était assez bloqué par les spectateurs.
Mochte es nun der Mangel an Geistesgegenwart oder an Mut sein, den Haufen zu durchbrechen und einfach seines Weges zu gehen - er tat dieses nicht, sondern ließ sich willenlos in das Haus und die Treppe hinangeleiten und bemerkte seine neue seltsame Lage erst recht, als er sich in einen wohnlichen Speisesaal versetzt sah und ihm sein ehrwürdiger Mantel dienstfertig abgenommen wurde.
Que ce soit un manque de présence d’esprit ou de courage pour se frayer un chemin et simplement partir – il ne le fit pas, mais se laissa guider sans volonté dans la maison et dans l’escalier, et ne remarqua sa nouvelle situation étrange que lorsqu’il se retrouva dans une salle à manger confortable et que son respectable manteau lui fut enlevé avec empressement.
»Der Herr wünscht zu speisen?« hieß es. »Gleich wird serviert werden, es ist eben gekocht!«
« Le monsieur souhaite dîner ? » dit-on. « On va bientôt servir, c’est juste que ça vient de cuire ! »
Ohne eine Antwort abzuwarten, lief der Waagwirt in die Küche und rief: »In's drei Teufels Namen! Nun haben wir nichts als Rindfleisch und die Hammelkeule!
Sans attendre de réponse, le garçon d’auberge courut dans la cuisine et cria : « Au nom de Dieu ! Nous n’avons que du bœuf et de la cuisse de mouton ! »
Die Rebhuhnpastete darf ich nicht anschneiden, da sie für die Abendherren bestimmt und versprochen ist. So geht es! Den einzigen Tag, wo wir keinen Gast erwarten und nichts da ist, muß ein solcher Herr kommen!
Je ne peux pas couper la pâté de perdrix, car elle est destinée aux messieurs du soir et elle a été promise. C’est comme ça ! Le seul jour où nous n’attendons pas d’invités et où il n’y a rien, un tel monsieur doit venir !
Und der Kutscher hat ein Wappen auf den Knöpfen, und der Wagen ist wie der eines Herzogs!
Et le cocher a un blason sur les boutons, et le wagon est comme celui d’un duc !
Und der junge Mann mag kaum den Mund öffnen vor Vornehmheit!«
Et le jeune homme a du mal à ouvrir la bouche à cause de sa noblesse !
Doch die ruhige Köchin sagte. »Nun, was ist denn da zu lamentieren, Herr? Die Pastete tragen Sie nur kühn auf, die wird er doch nicht aufessen! Die Abendherren bekommen sie dann portionenweise; sechs Portionen wollen wir schon noch herauskriegen!«
Mais la paisible cuisinière dit. « Eh bien, qu’y a-t-il à se plaindre, monsieur ? Servez simplement la pâté, il ne l’achèvera pas ! Les messieurs du soir l’auront ensuite en portions ; nous allons encore en sortir six ! »
»Sechs Portionen? Ihr vergeßt wohl, daß die Herren sich sattzuessen gewohnt sind!« meinte der Wirt, allein die Köchin fuhr unerschüttert fort: »Das sollen sie auch!
« Six portions ? Vous oubliez sûrement que les messieurs sont habitués à manger à leur faim ! » dit l’aubergiste, mais la cuisinière poursuivit inébranlablement : « C’est ce qu’ils doivent faire ! »
Man läßt noch schnell ein halbes Dutzend Kotelettes holen, die brauchen wir sowieso für den Fremden, und was er übrigläßt, schneide ich in kleine Stückchen und menge sie unter die Pastete, da lassen Sie nur mich machen!«
On va rapidement chercher une demi-douzaine de côtelettes, dont nous avons besoin de toute façon pour l’étranger, et ce qu’il laissera en reste, je le couperai en petits morceaux et l’ajouterai à la pâté, laissez-moi simplement le faire ! »
Doch der wackere Wirt sagte ernsthaft: »Köchin, ich habe Euch schon einmal gesagt, daß dergleichen in dieser Stadt und in diesem Hause nicht angeht! Wir leben hier solid und ehrenfest und vermögen es!«
Mais le vaillant aubergiste dit sérieusement : « Cuisinière, je vous ai déjà dit que de telles choses ne se passent pas dans cette ville et dans cette maison ! Nous vivons ici avec solidité et honnêteté, et nous le pouvons ! »
»Ei der Tausend, ja, ja!« rief die Köchin endlich etwas aufgeregt.
« Oh ! Oui, oui ! » s’exclama finalement la cuisinière, un peu agitée.
»Wenn man sich denn nicht zu helfen weiß, so opfere man die Sache!
« Si on ne sait pas s’en sortir, alors on sacrifie la chose ! »
Hier sind zwei Schnepfen, die ich den Augenblick vom Jäger gekauft habe, die kann man am Ende der Pastete zusetzen!
Voilà deux perdrix que j’ai achetées il y a un instant au chasseur, on peut les ajouter à la fin de la pâté ! »
Eine mit Schnepfen gefälschte Rebhuhnpastete werden die Leckermäuler nicht beanstanden!
Une pâté de pigeon truffée ne déplaira pas aux gourmands !
Sodann sind auch die Forellen da, die größte habe ich in das siedende Wasser geworfen, wie der merkwürdige Wagen kam, und da kocht auch schon die Brühe im Pfännchen; so haben wir also einen Fisch, das Rindfleisch, das Gemüse mit den Kotelettes, den Hammelbraten und die Pastete; geben Sie nur den Schlüssel, daß man das Eingemachte und das Dessert herausnehmen kann!
Ensuite, il y a les truites, la plus grosse que j’ai jetée dans l’eau bouillante quand le curieux carrosse est arrivé, et la bouilloire est déjà en train de bouillir dans la poêle ; nous avons donc du poisson, du boeuf, des légumes avec les côtelettes, le rôti d’agneau et la pâté ; donnez-nous juste la clé pour sortir les conserves et le dessert !
Und den Schlüssel könnten Sie, Herr, mir mit Ehren und Zutrauen übergeben, damit man Ihnen nicht allerorten nachspringen muß und oft in die größte Verlegenheit gerät!«
Et vous pourriez, monsieur, me confier la clé avec honneur et confiance, afin qu’on n’ait pas à vous suivre partout et qu’on ne se retrouve pas souvent dans les situations les plus embarrassantes ! »
»Liebe Köchin, das braucht Ihr nicht übelzunehmen! Ich habe meiner seligen Frau am Todbette versprechen müssen, die Schlüssel immer in Händen zu behalten; sonach geschieht es grundsätzlich und nicht aus Mißtrauen.
« Chère cuisinière, ne le prenez pas mal ! J’ai dû promettre à ma défunte épouse sur son lit de mort de toujours garder les clés en main ; c’est donc une règle, et non par méfiance. »
Hier sind die Gurken und hier die Kirschen, hier die Birnen und hier die Aprikosen; aber das alte Konfekt darf man nicht mehr aufstellen; geschwind soll die Liese zum Zuckerbeck laufen und frisches Backwerk holen, drei Teller, und wenn er eine gute Torte hat, soll er sie auch gleich mitgeben!«
« Voilà les concombres et voilà les cerises, voilà les poires et voilà les abricots ; mais on ne peut plus mettre en place les vieilles pâtisseries ; vite, Liese ira au magasin de sucre et apportera du pain frais, trois assiettes, et s’il a une bonne tarte, qu’il l’apporte aussi ! »
»Aber Herr! Sie können ja dem einzigen Gaste das nicht alles aufrechnen, das schlägt's beim besten Willen nicht heraus!«
« Mais monsieur ! Vous ne pouvez pas tout faire payer à notre seul invité, ça ne va pas fonctionner, même avec la meilleure volonté du monde ! »
»Tut nichts, es ist um die Ehre! Das bringt mich nicht um; dafür soll ein großer Herr, wenn er durch unsere Stadt reist, sagen können, er habe ein ordentliches Essen gefunden, obgleich er ganz unerwartet und im Winter gekommen sei!
« Ne vous inquiétez pas, c’est une question d’honneur ! Ça ne me dérange pas ; en revanche, un grand seigneur qui passe par notre ville devrait pouvoir dire qu’il a trouvé un bon repas, même s’il est venu de manière inattendue et en hiver ! »
Es soll nicht heißen wie von den Wirten zu Seldwyl, die alles Gute selber fressen und den Fremden die Knochen vorsetzen!
« Ça ne doit pas être comme chez les aubergistes de Seldwyl, qui mangent tout le bon et donnent les os aux étrangers ! »
Also frisch, munter, sputet Euch allerseits!«
« Alors, allez-y, soyez vifs et agiles, tous ! »
Während dieser umständlichen Zubereitungen befand sich der Schneider in der peinlichsten Angst, da der Tisch mit glänzendem Zeuge gedeckt wurde, und so heiß sich der ausgehungerte Mann vor kurzem noch nach einiger Nahrung gesehnt hatte, so ängstlich wünschte er jetzt, der drohenden Mahlzeit zu entfliehen.
Pendant ces préparations fastidieuses, le tailleur était dans la peur la plus terrible, car la table était dressée avec de l’argenterie brillante, et aussi parce que l’homme affamé avait récemment désiré un peu de nourriture, et maintenant il souhaitait ardemment échapper au repas menaçant.
Endlich faßte er sich einen Mut, nahm seinen Mantel um, setzte die Mütze auf und begab sich hinaus, um den Ausweg zu gewinnen.
Finalement, il se rassembla le courage, enfila son manteau, mit sa casquette et sortit pour trouver une issue.
Da er aber in seiner Verwirrung und in dem weitläufigen Hause die Treppe nicht gleich fand, so glaubte der Kellner, den der Teufel beständig umhertrieb, jener suche eine gewisse Bequemlichkeit, rief: »Erlauben Sie gefälligst, mein Herr, ich werde Ihnen den Weg weisen!«
Mais dans sa confusion et dans la grande maison, il ne trouva pas tout de suite l’escalier, et le serveur, que le diable tourmentait constamment, crut qu’il cherchait un certain confort, et s’écria : « Permettez-moi, monsieur, je vais vous montrer le chemin ! »
und führte ihn durch einen langen Gang, der nirgend anders endigte als vor einer schön lackierten Türe, auf welcher eine zierliche Inschrift angebracht war.
et le conduisit dans un long couloir qui ne se terminait nulle part ailleurs que devant une porte joliment peinte, sur laquelle était inscrite une délicate inscription.
Also ging der Mantelträger ohne Widerspruch, sanft wie ein Lämmlein, dort hinein und schloß ordentlich hinter sich zu.
Ainsi, le porteur de manteau entra sans protestation, doucement comme un agneau, et referma soigneusement la porte derrière lui.
Dort lehnte er sich bitterlich seufzend an die Wand und wünschte der goldenen Freiheit der Landstraße wieder teilhaftig zu sein, welche ihm jetzt, so schlecht das Wetter war, als das höchste Glück erschien.
Là, il s’appuya amèrement contre le mur et souhaita à nouveau jouir de la liberté dorée de la route, qui lui semblait maintenant, malgré le mauvais temps, être le plus grand bonheur.
Doch verwickelte er sich jetzt in die erste selbsttätige Lüge, weil er in dem verschlossenen Raume ein wenig verweilte, und er betrat hiermit den abschüssigen Weg des Bösen.
Mais il s’embarqua maintenant dans son premier mensonge volontaire, car il resta un peu dans la pièce fermée, et il entra ainsi sur la pente glissante du mal.
Unterdessen schrie der Wirt, der ihn gesehen hatte im Mantel dahin gehen: »Der Herr friert! Heizet mehr ein im Saal! Wo ist die Liese, wo ist die Anne? Rasch einen Korb Holz in den Ofen und einige Hände voll Späne, daß es brennt!
Pendant ce temps, l’aubergiste, qui l’avait vu partir en manteau, criait : « Le monsieur a froid ! Chauffez davantage la salle ! Où est Liese, où est Anne ? Apportez rapidement un panier de bois au four et quelques poignées de copeaux pour que ça brûle ! »
Zum Teufel, sollen die Leute in der ›Waage‹ im Mantel zu Tisch sitzen?«
« Au diable ! Les gens de la « Balance » vont-ils dîner en manteau ? »
Und als der Schneider wieder aus dem langen Gange hervorgewandelt kam, melancholisch wie der umgehende Ahnherr eines Stammschlosses, begleitete er ihn mit hundert Komplimenten und Handreibungen wiederum in den verwünschten Saal hinein.
Et quand le tailleur réapparut dans le long couloir, mélancolique comme l’ancêtre d’un château en ruine, il l’accompagna avec cent compliments et claquements de mains dans la maudite salle.
Dort wurde er ohne ferneres Verweilen an den Tisch gebeten, der Stuhl zurechtgerückt, und da der Duft der kräftigen Suppe, dergleichen er lange nicht gerochen, ihn vollends seines Willens beraubte, so ließ er sich in Gottes Namen nieder und tauchte sofort den schweren Löffel in die braungoldene Brühe.
Là, sans plus tarder, on l’invita à table, on arrangea sa chaise, et comme le parfum de la soupe robuste, qu’il n’avait pas senti depuis longtemps, le priva complètement de sa volonté, il s’assit au nom de Dieu et plongea immédiatement la lourde cuillère dans la bouilloire brun-or.
In tiefem Schweigen erfrischte er seine matten Lebensgeister und wurde mit achtungsvoller Stille und Ruhe bedient.
Dans un silence profond, il rafraîchit ses esprits fatigués et fut servi avec un respectueux silence et tranquillité.
Als er den Teller geleert hatte und der Wirt sah, daß es ihm so wohl schmeckte, munterte er ihn höflich auf, noch einen Löffel voll zu nehmen, das sei gut bei dem rauhen Wetter.
Quand il eut vidé son assiette et que l’aubergiste vit qu’il appréciait tant, il l’encouragea poliment à prendre une autre cuillérée, ce serait bon dans ce mauvais temps.
Nun wurde die Forelle aufgetragen, mit Grünem bekränzt, und der Wirt legte ein schönes Stück vor.
Maintenant, la truite fut servie, couronnée de verdure, et l’aubergiste en mit un beau morceau devant lui.
Doch der Schneider, von Sorgen gequält, wagte in seiner Blödigkeit nicht, das blanke Messer zu brauchen, sondern hantierte schüchtern und zimperlich mit der silbernen Gabel daran herum.
Mais le tailleur, tourmenté par les soucis, n’osa pas, dans sa stupidité, utiliser le couteau aiguisé, mais manipula timidement et délicatement la fourchette en argent.
Das bemerkte die Köchin, welche zur Türe hereinguckte, den großen Herrn zu sehen, und sie sagte zu den Umstehenden: »Gelobt sei Jesus Christ!
La cuisinière, qui regardait par la porte pour voir le grand monsieur, remarqua cela et dit aux personnes présentes : « Gloire à Jésus-Christ ! »
Der weiß noch einen feinen Fisch zu essen, wie es sich gehört, der sägt nicht mit dem Messer in dem zarten Wesen herum, wie wenn er ein Kalb schlachten wollte.
Il sait encore manger un bon poisson comme il se doit, il ne s’attaque pas au tendre être avec un couteau, comme s’il voulait égorger un veau.
Das ist ein Herr von großem Hause, darauf wollt' ich schwören, wenn es nicht verboten wäre!
C’est un homme de grande maison, je le jurerais, si ce n’était pas interdit !
Und wie schön und traurig er ist!
Et comme il est beau et triste !
Gewiß ist er in ein armes Fräulein verliebt, das man ihm nicht lassen will!
Il est sûrement amoureux d’une pauvre jeune fille qu’on ne veut pas le laisser épouser !
Ja, ja, die vornehmen Leute haben auch ihre Leiden!«
Oui, oui, les gens aisés ont aussi leurs souffrances ! »
Inzwischen sah der Wirt, daß der Gast nicht trank, und sagte ehrerbietig: »Der Herr mögen den Tischwein nicht; befehlen Sie vielleicht ein Glas guten Bordeaux, den ich bestens empfehlen kann?«
Entre-temps, l’aubergiste remarqua que l’invité ne buvait pas et dit respectueusement : « Le monsieur n’aime pas le vin de table ; voulez-vous commander un verre de bon Bordeaux, que je recommande vivement ? »
Da beging der Schneider den zweiten selbsttätigen Fehler, indem er aus Gehorsam ja statt nein sagte, und alsobald verfügte sich der Waagwirt persönlich in den Keller, um eine ausgesuchte Flasche zu holen; denn es lag ihm alles daran, daß man sagen könne, es sei etwas Rechtes im Ort zu haben.
Le tailleur commit alors sa deuxième erreur involontaire en disant oui par obéissance, et aussitôt, l’aubergiste se rendit personnellement à la cave pour en chercher une bouteille de choix ; car il tenait à ce qu’on dise qu’il y avait de la qualité dans son établissement.
Als der Gast von dem eingeschenkten Weine wiederum aus bösem Gewissen ganz kleine Schlücklein nahm, lief der Wirt voll Freuden in die Küche, schnalzte mit der Zunge und rief: »Hol' mich der Teufel, der versteht's, der schlürft meinen guten Wein auf die Zunge, wie man einen Dukaten auf die Goldwaage legt!«
Quand l’invité prit de nouveau de petites gorgées du vin servi, par scrupule de conscience, l’aubergiste courut joyeusement à la cuisine, claqua des doigts et s’exclama : « Que le diable m’emporte ! Il sait comment apprécier mon bon vin, comme on pose un ducat sur la balance d’or ! »
»Gelobt sei Jesus Christ!« sagte die Köchin. »Ich hab's ja behauptet, daß er's versteht!«
« Gloire à Jésus-Christ ! » dit la cuisinière. « Je l’avais bien dit qu’il savait ! »
So nahm die Mahlzeit denn ihren Verlauf, und zwar sehr langsam, weil der arme Schneider immer zimperlich und unentschlossen aß und trank und der Wirt, um ihm Zeit zu lassen, die Speisen genugsam stehenließ.
Ainsi, le repas se poursuivit, très lentement, car le pauvre tailleur mangeait et buvait toujours avec précaution et hésitation, et l’aubergiste, pour lui laisser le temps, laissait les plats rester suffisamment longtemps sur la table.
Trotzdem war es nicht der Rede wert, was der Gast bis jetzt zu sich genommen; vielmehr begann der Hunger, der immerfort so gefährlich gereizt wurde, nun den Schrecken zu überwinden, und als die Pastete von Rebhühnern erschien, schlug die Stimmung des Schneiders gleichzeitig um, und ein fester Gedanke begann sich in ihm zu bilden.
Malgré cela, ce que l’invité avait pris jusqu’à présent n’était pas digne d’être mentionné ; au contraire, la faim, toujours dangereusement stimulée, commençait à surmonter la peur, et quand la pâtée de perdrix apparut, l’humeur du tailleur changea soudainement, et une idée ferme commença à se former en lui.
»Es ist jetzt einmal, wie es ist!«
« C’est comme ça, maintenant ! »
sagte er sich, von einem neuen Tröpflein Weines erwärmt und aufgestachelt.
se dit-il, réchauffé et stimulé par une nouvelle gorgée de vin.
»Nun wäre ich ein Tor, wenn ich die kommende Schande und Verfolgung ertragen wollte, ohne mich dafür sattgegessen zu haben!
« Maintenant, je serais un idiot si je devais supporter la honte et la persécution à venir sans m’être rassasié au préalable ! »
Also vorgesehen, weil es noch Zeit ist!
Donc, agissons tant qu’il est encore temps !
Das Türmchen, das sie da aufgestellt haben, dürfte leichthin die letzte Speise sein; daran will ich mich halten, komme, was da wolle!
Cette petite tour qu’ils ont montée devrait bien être le dernier plat ; je m’y tiendrai, quoi qu’il arrive !
Was ich einmal im Leibe habe, kann mir kein König wieder rauben!«
Ce que j’ai dans le ventre, aucun roi ne peut me le reprendre ! »
Gesagt, getan; mit dem Mute der Verzweiflung hieb er in die leckere Pastete, ohne an ein Aufhören zu denken, so daß sie in weniger als fünf Minuten zur Hälfte geschwunden war und die Sache für die Abendherren sehr bedenklich zu werden begann.
Dit, fait ; avec le courage du désespoir, il se jeta sur la délicieuse pâtée, sans penser à s’arrêter, si bien qu’en moins de cinq minutes, elle avait disparu de moitié, et la situation commença à devenir très embarrassante pour les hôtes du soir.
Fleisch, Trüffeln, Klößchen, Boden, Deckel, alles schlang er ohne Ansehen der Person hinunter, nur besorgt, sein Ränzchen vollzupacken, ehe das Verhängnis hereinbräche;
Viande, truffes, boulettes, fond, couvercle, tout fut englouti sans distinction, le seul souci du tailleur étant de remplir son gésier avant que le malheur ne s’abatte sur lui.
dazu trank er den Wein in tüchtigen Zügen und steckte große Brotbissen in den Mund; kurz, es war eine so hastig belebte Einfuhr, wie wenn bei aufsteigendem Gewitter das Heu von der nahen Wiese gleich auf der Gabel in die Scheune geflüchtet wird.
En même temps, il buvait le vin à grands traits et mettait de gros morceaux de pain dans sa bouche ; bref, c’était une dévoration aussi précipitée que lorsqu’un orage s’annonce et que le foin de la prairie voisine se précipite dans l’étable par la porte ouverte.
Abermals lief der Wirt in die Küche und rief: »Köchin!
Une fois de plus, l’aubergiste courut à la cuisine et cria : « Cuisinière ! »
Er ißt die Pastete auf, während er den Braten kaum berührt hat!
Il dévorait la pâtée alors qu’il avait à peine touché au rôti !
Und den Bordeaux trinkt er in halben Gläsern!«
Et il buvait le Bordeaux par demi-verre !
»Wohl bekomm' es ihm«, sagte die Köchin, »lassen Sie ihn nur machen, der weiß, was Rebhühner sind! Wär' er ein gemeiner Kerl, so hätte er sich an den Braten gehalten!«
« Qu’il en profite », dit la cuisinière, « laissez-le faire, il sait ce que sont les lièvres ! S’il avait été un homme méchant, il se serait contenté du rôti ! »
»Ich sag's auch«, meinte der Wirt; »es sieht sich zwar nicht ganz elegant an, aber so hab' ich, als ich zu meiner Ausbildung reiste, nur Generäle und Kapitelsherren essen sehen!«
« Je le dis aussi », répondit l’aubergiste, « ce n’est pas très élégant, mais c’est ainsi que, lorsque j’étais en voyage pour me former, je n’ai vu que des généraux et des chapelains manger ! »
Unterdessen hatte der Kutscher die Pferde füttern lassen und selbst ein handfestes Essen eingenommen in der Stube für das untere Volk, und da er Eile hatte, ließ er bald wieder anspannen.
Pendant ce temps, le cocher avait fait nourrir les chevaux et avait lui-même pris un repas copieux dans la salle réservée aux gens de basse condition, et comme il était pressé, il fit vite atteler de nouveau.
Die Angehörigen des Gasthofes ›Zur Waage‹ konnten sich nun nicht länger enthalten und fragten, eh es zu spät wurde, den herrschaftlichen Kutscher geradezu, wer sein Herr da oben sei und wie er heiße.
Les gens de l’auberge « À la Balance » ne purent plus se retenir et demandèrent au cocher distingué, avant qu’il ne soit trop tard, qui était son maître là-haut et comment il s’appelait.
Der Kutscher, ein schalkhafter und durchtriebener Kerl, versetzte: »Hat er es noch nicht selbst gesagt?«
Le cocher, un homme espiègle et rusé, répondit : « Il ne l’a pas dit lui-même ? »
»Nein« hieß es, und er erwiderte: »Das glaub' ich wohl, der spricht nicht viel in einem Tage; nun, es ist der Graf Strapinski! Er wird aber heut und vielleicht einige Tage hierbleiben, denn er hat mir befohlen, mit dem Wagen vorauszufahren.«
« Non », répondit-on, et il répliqua : « Je le crois bien, il ne parle pas beaucoup dans la journée ; eh bien, c’est le comte Strapinski ! Il va rester ici aujourd’hui et peut-être quelques jours, car il m’a ordonné de partir en avant avec la voiture. »
Er machte diesen schlechten Spaß, um sich an dem Schneiderlein zu rächen, das, wie er glaubte, statt ihm für seine Gefälligkeit ein Wort des Dankes und des Abschiedes zu sagen, sich ohne Umsehen in das Haus begeben hatte und den Herrn spielte.
Il avait fait cette mauvaise plaisanterie pour se venger du tailleur qui, pensait-il, au lieu de lui dire un mot de remerciement et d’adieu, s’était faufilé dans la maison sans même se retourner, et s’était donné l’air d’un homme important.
Seine Eulenspiegelei aufs äußerste treibend, bestieg er auch den Wagen, ohne nach der Zeche für sich und die Pferde zu fragen, schwang die Peitsche und fuhr aus der Stadt, und alles ward so in der Ordnung befunden und dem guten Schneider aufs Kerbholz gebracht.
Poussant sa farce jusqu’à l’extrême, il monta dans la voiture sans demander le compte de la course pour lui et les chevaux, agita le fouet et sortit de la ville, et tout fut mis en ordre et imputé au bon tailleur.
Nun mußte es sich aber fügen, daß dieser, ein geborener Schlesier, wirklich Strapinski hieß, Wenzel Strapinski; mochte es nun ein Zufall sein oder mochte der Schneider sein Wanderbuch im Wagen hervorgezogen, es dort vergessen und der Kutscher es zu sich genommen haben.
Maintenant, il fallait admettre que celui-ci, né en Silésie, s’appelait vraiment Strapinski, Wenzel Strapinski ; que ce soit un hasard ou que le tailleur ait sorti son carnet de voyage de la voiture, l’ait oublié là et que le cocher l’ait pris avec lui.
Genug, als der Wirt freudestrahlend und händereibend vor ihn hintrat und fragte, ob der Herr Graf Strapinski zum Nachtisch ein Glas alten Tokaier oder ein Glas Champagner nehme, und ihm meldete, daß die Zimmer soeben zubereitet würden, da erblaßte der arme Strapinski, verwirrte sich von neuem und erwiderte gar nichts.
Bref, lorsque l’aubergiste, rayonnant de joie et se frottant les mains, s’approcha de lui et lui demanda si le comte Strapinski voulait prendre un verre de vieux Tokay ou de champagne pour le dessert, et lui annonça que les chambres étaient en train d’être préparées, le pauvre Strapinski pâlit, s’embrouilla de nouveau et ne répondit rien.
»Höchst interessant!«
« Très intéressant ! »
brummte der Wirt für sich, indem er abermals in den Keller eilte und aus besonderem Verschlage nicht nur ein Fläschchen Tokaier, sondern auch ein Krügelchen Bocksbeutel holte und eine Champagnerflasche schlechthin unter den Arm nahm.
marmonna l’aubergiste en se hâtant de nouveau dans la cave et en prenant non seulement une bouteille de Tokay, mais aussi une bouteille de Bocksbeutel d’une cache particulière et en emportant carrément une bouteille de champagne sous son bras.
Bald sah Strapinski einen kleinen Wald von Gläsern vor sich, aus welchem der Champagnerkelch wie eine Pappel emporragte.
Bientôt, Strapinski vit devant lui une petite forêt de verres, au milieu de laquelle le verre de champagne se dressait comme un peuplier.
Das glänzte, klingelte und duftete gar seltsam vor ihm, und was noch seltsamer war, der arme, aber zierliche Mann griff nicht ungeschickt in das Wäldchen hinein und goß, als er sah, daß der Wirt etwas Rotwein in seinen Champagner tat, einige Tropfen Tokaier in den seinigen.
Cela brillait, tintait et sentait étrangement, et ce qui était encore plus étrange, c’est que le pauvre mais élégant homme ne manqua pas de piquer dans cette forêt et d’ajouter quelques gouttes de Tokay au sien, lorsqu’il vit l’aubergiste verser un peu de vin rouge dans son champagne.
Inzwischen waren der Stadtschreiber und der Notar gekommen, um den Kaffee zu trinken und das tägliche Spielchen um denselben zu machen; bald kam auch der ältere Sohn des Hauses Häberlin und Cie.,
Entre-temps, le greffier et le notaire étaient venus boire le café et jouer à leur jeu quotidien autour de celui-ci ; bientôt, le fils aîné de la maison Häberlin et Cie. arriva aussi.
der jüngere des Hauses Pütschli-Nievergelt, der Buchhalter einer großen Spinnerei, Herr Melcher Böhni;
Le plus jeune de la maison Pütschli-Nievergelt, le comptable d’une grande filature, M. Melcher Böhni ;
allein statt ihre Partie zu spielen, gingen sämtliche Herren in weitem Bogen hinter dem polnischen Grafen herum, die Hände in den hintern Rocktaschen, mit den Augen blinzelnd und auf den Stockzähnen lächelnd.
mais au lieu de jouer leur partie, tous les messieurs firent un large détour derrière le comte polonais, les mains dans les poches de leur pantalon, les yeux clignant et souriant à travers leurs dents.
Denn es waren diejenigen Mitglieder guter Häuser, welche ihr Leben lang zu Hause blieben, deren Verwandte und Genossen aber in aller Welt saßen, weswegen sie selbst die Welt sattsam zu kennen glaubten.
Car ce sont les membres de bonnes familles qui restent toute leur vie chez eux, mais dont les parents et les amis sont partout dans le monde, et qui pensent donc connaître le monde à fond.
Also das sollte ein polnischer Graf sein?
Donc, c’était censé être un comte polonais ?
Den Wagen hatten sie freilich von ihrem Kontorstuhl aus gesehen; auch wußte man nicht, ob der Wirt den Grafen oder dieser jenen bewirte; doch hatte der Wirt bis jetzt noch keine dummen Streiche gemacht;
Ils avaient certes vu la voiture de leur chaise de bureau ; on ne savait pas non plus si l’aubergiste régalait le comte ou si c’était le comte qui régalait l’aubergiste ; mais jusqu’à présent, l’aubergiste n’avait pas fait d’esquives stupides ;
er war vielmehr als ein ziemlich schlauer Kopf bekannt, und so wurden denn die Kreise, welche die neugierigen Herren um den Fremden zogen, immer kleiner, bis sie sich zuletzt vertraulich an den gleichen Tisch setzten und sich auf gewandte Weise zu dem Gelage aus dem Stegreif einluden, indem sie ohne weiteres um eine Flasche zu würfeln begannen.
il était plutôt connu comme un homme assez intelligent, et ainsi, les cercles que les messieurs curieux tracèrent autour de l’étranger se rétrécirent de plus en plus, jusqu’à ce qu’ils finissent par s’asseoir familièrement à la même table et s’inviter avec aisance au festin en commençant sans plus tarder à lancer les dés pour une bouteille.
Doch tranken sie nicht zuviel, da es noch früh war; dagegen galt es, einen Schluck trefflichen Kaffee zu nehmen und dem Polacken, wie sie den Schneider bereits heimlich nannten, mit gutem Rauchzeug aufzuwerten, damit er immer mehr röche, wo er eigentlich wäre.
Mais ils ne buvaient pas trop, car il était encore tôt ; il s’agissait plutôt de prendre une gorgée de bon café et d’améliorer l’image du Polonais, comme ils l’appelaient déjà en secret, en lui offrant un bon cigare, afin qu’il sente encore davantage où il se trouvait réellement.
»Darf ich dem Herrn Grafen eine ordentliche Zigarre anbieten? Ich habe sie von meinem Bruder auf Kuba direkt bekommen!« sagte der eine.
« Puis-je offrir au comte une bonne cigare ? Je l’ai reçu directement de mon frère à Cuba ! » dit l’un d’entre eux.
»Die Herren Polen lieben auch eine gute Zigarette, hier ist echter Tabak aus Smyrna, mein Kompagnon hat ihn gesendet«, rief der andere, indem er ein rotseidenes Beutelchen hinschob.
« Les messieurs polonais aiment aussi une bonne cigarette. Voilà du vrai tabac de Smyrne, mon compagnon m’a envoyé ça », s’exclama l’autre en poussant un petit sachet en soie rouge.
»Dieser aus Damaskus ist feiner, Herr Graf«, rief der dritte, »unser dortiger Prokurist selbst hat ihn für mich besorgt!«
« Celui de Damas est encore meilleur, monsieur le comte », s’exclama le troisième, « notre procureur là-bas l’a lui-même procuré pour moi ! »
Der vierte streckte einen ungefügen Zigarrenbengel dar, indem er schrie: »Wenn Sie etwas ganz Ausgezeichnetes wollen, so versuchen Sie diese Pflanzerzigarre aus Virginien, selbstgezogen, selbstgemacht und durchaus nicht käuflich!«
Le quatrième tendit un cigare mal fait en s’écriant : « Si vous voulez quelque chose d’exceptionnel, essayez cette cigare de Virginie, cultivée et fabriquée par nous-mêmes, et qui n’est pas disponible à la vente ! »
Strapinski lächelte sauersüß, sagte nichts und war bald in feine Duftwolken gehüllt, welche von der hervorbrechenden Sonne lieblich versilbert wurden.
Strapinski sourit d’une manière à la fois amère et douce, ne dit rien et fut bientôt enveloppé dans de subtiles volutes de parfum, que le soleil naissant argentait délicieusement.
Der Himmel entwölkte sich in weniger als einer Viertelstunde, der schönste Herbstnachmittag trat ein; es hieß, der Genuß der günstigen Stunde sei sich zu gönnen, da das Jahr vielleicht nicht viele solcher Tage mehr brächte;
Le ciel s’éclaircit en moins d’un quart d’heure, et le plus bel après-midi d’automne s’installa ; on disait qu’il fallait profiter de cette heure favorable, car l’année n’offrirait peut-être plus beaucoup de jours semblables ;
und es wurde beschlossen, auszufahren, den fröhlichen Amtsrat auf seinem Gute zu besuchen, der erst vor wenigen Tagen gekeltert hatte, und seinen neuen Wein, den roten Sauser, zu kosten.
et il fut décidé de partir en voiture pour rendre visite au joyeux conseiller municipal sur sa propriété, qui venait de vendanger quelques jours auparavant, et de goûter son nouveau vin, le Sauser rouge.
Pütschli-Nievergelt, Sohn, sandte nach seinem Jagdwagen, und bald schlugen seine jungen Eisenschimmel das Pflaster vor der ›Waage‹.
Pütschli-Nievergelt, le fils, envoya chercher sa voiture de chasse, et bientôt ses jeunes chevaux de fer sillonnèrent le pavé devant la « Balance ».
Der Wirt selbst ließ ebenfalls anspannen, man lud den Grafen zuvorkommend ein, sich anzuschließen und die Gegend etwas kennenzulernen.
L’aubergiste lui-même fit atteler son cheval, et on invita courtoisement le comte à se joindre à eux et à découvrir la région.
Der Wein hatte seinen Witz erwärmt; er überdachte schnell, daß er bei dieser Gelegenheit am besten sich unbemerkt entfernen und seine Wanderung fortsetzen könne; den Schaden sollten die törichten und zudringlichen Herren an sich selbst behalten.
Le vin avait réchauffé son esprit ; il se dit rapidement qu’il pourrait profiter de l’occasion pour s’éloigner inaperçu et poursuivre son voyage ; les dommages devraient rester à la charge de ces messieurs stupides et importuns.
Er nahm daher die Einladung mit einigen höflichen Worten an und bestieg mit dem jungen Pütschli den Jagdwagen.
Il accepta donc l’invitation avec quelques mots polis et monta dans la voiture de chasse avec le jeune Pütschli.
Nun war es eine weitere Fügung, daß der Schneider, nachdem er auf seinem Dorfe schon als junger Bursch dem Gutsherrn zuweilen Dienste geleistet, seine Militärzeit bei den Husaren abgedient hatte und demnach genugsam mit Pferden umzugehen verstand.
Or, c’était une autre coïncidence que le tailleur, qui avait déjà servi le propriétaire du château en tant que jeune garçon dans son village, et qui avait fait son service militaire dans les hussards, sût parfaitement comment manier les chevaux.
Wie daher sein Gefährte höflich fragte, ob er vielleicht fahren möge, ergriff er sofort Zügel und Peitsche und fuhr in schulgerechter Haltung, in raschem Trabe durch das Tor und auf der Landstraße dahin, so daß die Herren einander ansahen und flüsterten: »Es ist richtig, es ist jedenfalls ein Herr!«
Ainsi, lorsque son compagnon lui demanda poliment s’il pouvait conduire, il saisit aussitôt les rênes et le fouet, et conduisit d’une manière parfaitement correcte, au trot rapide, à travers la porte et sur la route, de sorte que les messieurs se regardèrent et murmurèrent : « C’est bien, c’est en tout cas un gentleman ! »
In einer halben Stunde war das Gut des Amtsrates erreicht.
En une demi-heure, on atteignit la propriété du conseiller municipal.
Strapinski fuhr in einem prächtigen Halbbogen auf und ließ die feurigen Pferde aufs beste anprallen; man sprang von den Wagen, der Amtsrat kam herbei und führte die Gesellschaft ins Haus, und alsbald war auch der Tisch mit einem halben Dutzend Karaffen voll karneolfarbigen Sausers besetzt.
Strapinski effectua un superbe demi-tour et manœuvra au mieux ses chevaux fougueux ; on descendit des voitures, le conseiller municipal s’approcha et conduisit la compagnie à l’intérieur, et bientôt la table était garnie d’une demi-douzaine de carafes de Sauser de couleur carmin.
Das heiße, gärende Getränk wurde vorerst geprüft, belobt und sodann fröhlich in Angriff genommen, während der Hausherr im Hause die Kunde herumtrug, es sei ein vornehmer Graf da, ein Polacke, und eine feinere Bewirtung vorbereitete.
La boisson chaude et pétillante fut d’abord examinée et louée, puis joyeusement attaquée, tandis que le maître de maison annonçait aux invités qu’il y avait un noble comte, un Polonais, et qu’un repas plus raffiné était préparé.
Mittlerweile teilte sich die Gesellschaft in zwei Partien, um das versäumte Spiel nachzuholen, da in diesem Lande keine Männer zusammen sein konnten, ohne zu spielen, wahrscheinlich aus angebotenem Tätigkeitstriebe.
Entre-temps, la compagnie se divisa en deux groupes pour rattraper le jeu perdu, car dans ce pays, aucun homme ne peut se réunir sans jouer, probablement en raison d’un instinct de compétition inné.
Strapinski, welcher die Teilnahme aus verschiedenen Gründen ablehnen mußte, wurde eingeladen zuzusehen, denn das schien ihnen immerhin der Mühe wert, da sie so viel Klugheit und Geistesgegenwart bei den Karten zu entwickeln pflegten.
Strapinski, qui devait refuser de participer pour diverses raisons, fut invité à regarder, car cela semblait valoir la peine, car ils avaient l’habitude de faire preuve d’une grande intelligence et d’une grande présence d’esprit au jeu de cartes.
Er mußte sich zwischen beide Partien setzen, und sie legten es nun darauf an, geistreich und gewandt zu spielen und den Gast zu gleicher Zeit zu unterhalten.
Il fut obligé de s’asseoir entre les deux groupes, et ils s’efforcèrent de jouer intelligemment et habilement tout en divertissant leur invité.
So saß er denn wie ein kränkelnder Fürst, vor welchem die Hofleute ein angenehmes Schauspiel aufführen und den Lauf der Welt darstellen.
Il était donc assis comme un prince malade, devant lequel les courtisans donnent un spectacle agréable et représentent le cours du monde.
Sie erklärten ihm die bedeutendsten Wendungen, Handstreiche und Ereignisse, und wenn die eine Partei für einen Augenblick ihre Aufmerksamkeit ausschließlich dem Spiele zuwenden mußte, so führte die andere dafür um so angelegentlicher die Unterhaltung mit dem Schneider.
Ils lui expliquèrent les tournants les plus importants, les ruses et les événements, et quand l’une des parties devait consacrer un instant toute son attention au jeu, l’autre poursuivait avec encore plus d’empressement la conversation avec le tailleur.
Der beste Gegenstand dünkte sie hierfür Pferde, Jagd und dergleichen; Strapinski wußte hier auch am besten Bescheid, denn er brauchte nur die Redensarten hervorzuholen. welche er einst in der Nähe von Offizieren und Gutsherren gehört und die ihm schon dazumal ausnehmend wohl gefallen hatten.
Ils trouvaient que le meilleur sujet pour cela était les chevaux, la chasse et autres choses semblables ; Strapinski était également le plus compétent en la matière, car il n’avait qu’à ressortir les expressions qu’il avait entendues autrefois près des officiers et des propriétaires terriens, et qui lui avaient déjà beaucoup plu à l’époque.
Wenn er diese Redensarten auch nur sparsam, mit einer gewissen Bescheidenheit und stets mit einem schwermütigen Lächeln vorbrachte, so erreichte er damit nur eine größere Wirkung;
Même s’il ne prononçait ces expressions qu’avec parcimonie, avec une certaine modestie et toujours avec un sourire mélancolique, il n’en obtenait que plus d’effet ;
wenn zwei oder drei von den Herren aufstanden und etwa zur Seite traten, so sagten sie: »Es ist ein vollkommener Junker!«
et quand deux ou trois des messieurs se levaient et s’écartaient un peu, ils disaient : « C’est un parfait gentilhomme ! »
Nur Melcher Böhni, der Buchhalter, als ein geborener Zweifler, rieb sich vergnügt die Hände und sagte zu sich selbst: »Ich sehe es kommen, daß es wieder einen Goldacher Putsch gibt, ja, er ist gewissermaßen schon da!
Seul Melcher Böhni, le comptable, en tant que sceptique né, se frottait les mains avec plaisir et se disait : « Je vois venir un nouveau coup d’État à Goldach, oui, il est déjà en quelque sorte en train de se produire ! »
Es war aber auch Zeit, denn schon sind's zwei Jahre seit dem letzten!
Mais il était temps, car deux ans s’étaient déjà écoulés depuis le dernier !
Der Mann dort hat mir so wunderlich zerstochene Finger, vielleicht von Praga oder Ostrolenka her!
Cet homme-là a des doigts étrangement coupés, peut-être de Prague ou d’Ostrolenka !
Nun, ich werde mich hüten, den Verlauf zu stören!«
Eh bien, je vais faire attention de ne pas perturber le cours des choses ! »
Die beiden Partien waren nun zu Ende, auch das Sausergelüste der Herren gebüßt, und sie zogen nun vor, sich an den alten Weinen des Amtsrats ein wenig abzukühlen, die jetzt gebracht wurden;
Les deux parties étaient maintenant terminées, et les messieurs avaient satisfait leur envie de jouer, et ils préférèrent se rafraîchir avec les vieux vins du conseiller municipal, qui furent alors apportés.
doch war die Abkühlung etwas leidenschaftlicher Natur, indem sofort, um nicht in schnöden Müßiggang zu verfallen, ein allgemeines Hasardspiel vorgeschlagen wurde.
Mais ce rafraîchissement fut d’une nature un peu passionnée, car immédiatement, pour ne pas tomber dans une paresse désagréable, un jeu de hasard général fut proposé.
Man mischte die Karten, jeder warf einen Brabanter Taler hin, und als die Reihe an Strapinski war, konnte er nicht wohl seinen Fingerhut auf den Tisch setzen.
On mélangea les cartes, chacun jeta un thaler de Brabant, et quand ce fut le tour de Strapinski, il n’arriva pas à poser son verre sur la table.
»Ich habe nicht ein solches Geldstück«, sagte er errötend; aber schon hatte Melcher Böhni, der ihn beobachtet, für ihn eingesetzt, ohne daß jemand darauf achtgab; denn alle waren viel zu behaglich, als daß sie auf den Argwohn geraten wären, jemand in der Welt könne kein Geld haben.
« Je n’ai pas une telle pièce de monnaie », dit-il en rougissant ; mais Melcher Böhni, qui l’observait, avait déjà parié pour lui, sans que personne s’en aperçût, car tout le monde était trop à l’aise pour soupçonner que quelqu’un dans le monde pouvait n’avoir pas d’argent.
Im nächsten Augenblicke wurde dem Schneider, der gewonnen hatte, der ganze Einsatz zugeschoben; verwirrt ließ er das Geld liegen, und Böhni besorgte für ihn das zweite Spiel, welches ein anderer gewann, sowie das dritte.
L’instant d’après, tout l’enjeu fut remis au tailleur, qui avait gagné ; confus, il laissa l’argent et Böhni arrangea pour lui le deuxième jeu, qu’un autre gagna, ainsi que le troisième.
Doch das vierte und fünfte gewann wiederum der Polacke, der allmählich aufwachte und sich in die Sache fand.
Mais le quatrième et le cinquième furent encore gagnés par le Polonais, qui se réveillait peu à peu et se plongeait dans le jeu.
Indem er sich still und ruhig verhielt, spielte er mit abwechselndem Glück;
En restant calme et serein, il joua avec un succès alterné.
einmal kam er bis auf einen Taler herunter, den er setzen mußte, gewann wieder, und zuletzt, als man das Spiel satt bekam, besaß er einige Louisdors, mehr, als er jemals in seinem Leben besessen, welche er, als er sah, daß jedermann sein Geld einsteckte, ebenfalls zu sich nahm, nicht ohne Furcht, daß alles ein Traum sei.
Une fois, il arriva à un thaler qu’il devait miser, gagna encore, et finalement, quand on en eut assez du jeu, il possédait quelques louis d’or, plus qu’il n’en avait jamais possédé de sa vie, qu’il prit aussi, non sans craindre que tout cela n’était qu’un rêve.
Böhni, welcher ihn fortwährend scharf betrachtete, war jetzt fast im klaren über ihn und dachte: den Teufel fährt der in einem vierspännigen Wagen!
Böhni, qui l’observait sans cesse, était maintenant presque au courant de lui et pensait : « Ce type est vraiment un diable dans un carrosse à quatre chevaux ! »
Weil er aber zugleich bemerkte, daß der rätselhafte Fremde keine Gier nach dem Gelde gezeigt, sich überhaupt bescheiden und nüchtern verhalten hatte, so war er nicht übel gegen ihn gesinnt, sondern beschloß, die Sache durchaus gehen zu lassen.
Mais en même temps, il remarqua que l’étranger mystérieux n’avait montré aucune avidité pour l’argent, s’était comporté avec modestie et sobriété, et il n’était pas mal disposé à son égard, mais il décida de laisser les choses suivre leur cours.
Aber der Graf Strapinski, als man sich vor dem Abendessen im Freien erging, nahm jetzo seine Gedanken zusammen und hielt den rechten Zeitpunkt einer geräuschlosen Beurlaubung für gekommen.
Mais le comte Strapinski, lorsqu’on se promena à l’extérieur avant le dîner, rassembla ses pensées et jugea qu’était venu le moment d’un départ silencieux.
Er hatte ein artiges Reisegeld und nahm sich vor, dem Wirt ›Zur Waage‹ von der nächsten Stadt aus sein aufgedrungenes Mittagsmahl zu bezahlen.
Il avait une jolie somme d’argent de voyage et prévoyait de payer au propriétaire de l’auberge « Zur Waage » du prochain village le repas de midi qu’on lui avait imposé.
Also schlug er seinen Radmantel malerisch um, drückte die Pelzmütze tiefer in die Augen und schritt unter einer Reihe von hohen Akazien in der Abendsonne langsam auf und nieder, das schöne Gelände betrachtend oder vielmehr den Weg erspähend, den er einschlagen wollte.
Il enroula donc pittoresquement son manteau de cavalier, enfonça plus profondément son chapeau de fourrure dans ses yeux et marcha lentement sous une rangée de grands acacias à la lumière du soleil du soir, contemplant le beau paysage ou plutôt repérant le chemin qu’il voulait prendre.
Er nahm sich mit seiner bewölkten Stirne, seinem lieblichen, aber schwermütigen Mundbärtchen, seinen glänzenden schwarzen Locken, seinen dunklen Augen, im Wehen seines faltigen Mantels vortrefflich aus;
Avec son front nuageux, sa moustache agréable mais mélancolique, ses cheveux noirs brillants, ses yeux sombres, dans le vent de son manteau plissé, il était extrêmement beau.
der Abendschein und das Säuseln der Bäume über ihm erhöhten den Eindruck, so daß die Gesellschaft ihn von ferne mit Aufmerksamkeit und Wohlwollen betrachtete.
La lumière du soir et le bruissement des arbres au-dessus de lui renforçaient l’impression, si bien que la compagnie le regardait avec attention et bienveillance de loin.
Allmählich ging er immer etwas weiter vom Hause hinweg, schritt durch ein Gebüsch, hinter welchem ein Feldweg vorüberging, und als er sich vor den Blicken der Gesellschaft gedeckt sah, wollte er eben mit festen Schritten ins Feld rücken, als um eine Ecke herum plötzlich der Amtsrat mit seiner Tochter Nettchen ihm entgegentrat.
Peu à peu, il s’éloigna un peu plus de la maison, traversa un buisson derrière lequel passait un chemin de campagne, et juste au moment où il se cachait des regards de la compagnie, il voulait entrer dans le champ d’un pas décidé, quand soudain, au coin d’un buisson, le conseiller municipal avec sa fille Nettchen s’avança vers lui.
Nettchen war ein hübsches Fräulein, äußerst prächtig, etwas stutzerhaft gekleidet und mit Schmuck reichlich verziert.
Nettchen était une jolie jeune fille, extrêmement belle, un peu maladroite dans sa tenue et richement ornée de bijoux.
»Wir suchen Sie, Herr Graf«, rief der Amtsrat, »damit ich Sie erstens hier meinem Kinde vorstelle und zweitens, um Sie zu bitten, daß Sie uns die Ehre erweisen möchten, einen Bissen Abendbrot mit uns zu nehmen; die anderen Herren sind bereits im Hause.«
« Nous vous cherchons, monsieur le comte», s’écria le conseiller municipal, «pour que je vous présente d’abord à mon enfant et ensuite pour vous demander l’honneur de partager un repas du soir avec nous ; les autres messieurs sont déjà dans la maison.»
Der Wanderer nahm schnell seine Mütze vom Kopfe und machte ehrfurchtsvolle, ja furchtsame Verbeugungen, von Rot übergossen.
Le promeneur retira rapidement sa casquette et fit des révérences respectueuses, voire craintives, tout rouge de gêne.
Denn eine neue Wendung war eingetreten; ein Fräulein beschritt den Schauplatz der Ereignisse.
Car un nouveau rebondissement s’était produit ; une jeune fille entrait en scène dans le déroulement des événements.
Doch schadete ihm seine Blödigkeit und übergroße Ehrerbietung nichts bei der Dame; im Gegenteil, die Schüchternheit, Demut und Ehrerbietung eines so vornehmen und interessanten jungen Edelmanns erschien ihr wahrhaft rührend, ja hinreißend.
Mais sa stupidité et son excès de respect ne lui nuisirent pas auprès de la dame ; au contraire, la timidité, l’humilité et le respect d’un si noble et intéressant jeune noble lui semblaient vraiment touchants, voire enivrants.
Da sieht man, fuhr es ihr durch den Sinn, je nobler, desto bescheidener und unverdorbener; merkt es euch, ihr Herren Wildfänge von Goldach, die ihr vor jungen Mädchen kaum mehr den Hut berührt!
On voit donc, pensait-elle, que plus on est noble, plus on est modeste et innocent ; rappelez-vous, messieurs de Goldach, que vous ne salutiez même plus les jeunes filles !
Sie grüßte den Ritter daher auf das holdseligste, indem sie auch lieblich errötete, und sprach sogleich hastig und schnell und vieles mit ihm, wie es die Art behaglicher Kleinstädterinnen ist, die sich den Fremden zeigen wollen.
Elle salua donc le chevalier de la manière la plus charmante, tout en rougissant agréablement, et parla aussitôt rapidement et beaucoup avec lui, comme c’est l’habitude des petites bourgeoises agréables qui veulent se montrer aux étrangers.
Strapinski hingegen wandelte sich in kurzer Zeit um; während er bisher nichts getan hatte, um im geringsten in die Rolle einzugehen, die man ihm aufbürdete, begann er nun unwillkürlich etwas gesuchter zu sprechen und mischte allerhand polnische Brocken in die Rede, kurz, das Schneiderblütchen fing in der Nähe des Frauenzimmers an, seine Sprünge zu machen und seinen Reiter davonzutragen.
Strapinski, quant à lui, se transforma rapidement ; alors qu’il n’avait rien fait jusqu’alors pour entrer le moins possible dans le rôle qu’on lui imposait, il commença maintenant à parler de manière plus recherchée et à mêler toutes sortes de mots polonais à sa conversation. Bref, le boutonnier commença à faire des prouesses près de la chambre des dames et à emporter son cavalier avec lui.
Am Tisch erhielt er den Ehrenplatz neben der Tochter des Hauses; denn die Mutter war gestorben.
À table, il obtint la place d’honneur à côté de la fille de la maison ; car la mère était décédée.
Er wurde zwar bald wieder melancholisch, da er bedachte, nun müsse er mit den andern wieder in die Stadt zurückkehren oder gewaltsam in die Nacht hinaus entrinnen, und da er ferner überlegte, wie vergänglich das Glück sei, welches er jetzt genoß.
Il redevint cependant rapidement mélancolique, car il pensait qu’il devrait maintenant retourner en ville avec les autres ou s’échapper de force dans la nuit, et il réfléchissait également à la fugacité du bonheur qu’il connaissait maintenant.
Aber dennoch empfand er dies Glück und sagte sich zum voraus: Ach, einmal wirst du doch in deinem Leben etwas vorgestellt und neben einem solchen höheren Wesen gesessen haben.
Mais il ressentait néanmoins ce bonheur et se disait d’avance : Ah ! un jour, tu seras présenté et assis à côté d’un être aussi supérieur que celui-là dans ta vie.
Es war in der Tat keine Kleinigkeit, eine Hand neben sich glänzen zu sehen, die von drei oder vier Armbändern klirrte, und bei einem flüchtigen Seitenblick jedesmal einen abenteuerlich und reizend frisierten Kopf, ein holdes Erröten, einen vollen Augenaufschlag zu sehen.
En effet, ce n’était pas une mince affaire de voir briller une main à ses côtés, celle d’un bracelet de trois ou quatre bracelets, et de voir à chaque coup d’œil un visage coiffé de manière aventureuse et séduisante, un joli rougissement, un regard plein d’éclat.
Denn er mochte tun oder lassen, was er wollte, alles wurde als ungewöhnlich und nobel ausgelegt und die Ungeschicklichkeit selbst als merkwürdige Unbefangenheit liebenswürdig befunden von der jungen Dame, welche sonst stundenlang über gesellschaftliche Verstöße zu plaudern wußte.
Car il pouvait faire ou laisser ce qu’il voulait, tout était interprété comme inhabituel et noble, et même l’inhabileté était considérée comme une charmante naïveté par la jeune dame, qui autrement savait comment bavarder pendant des heures sur les infractions à l’étiquette.
Da man guter Dinge war, sangen ein paar Gäste Lieder, die in den dreißiger Jahren Mode waren.
Comme on était d’humeur festive, quelques invités chantèrent des chansons qui étaient à la mode dans les années trente.
Der Graf wurde gebeten, ein polnisches Lied zu singen.
On demanda au comte de chanter une chanson polonaise.
Der Wein überwand seine Schüchternheit endlich, obschon nicht seine Sorgen; er hatte einst einige Wochen im Polnischen gearbeitet und wußte einige polnische Worte, sogar ein Volksliedchen auswendig, ohne ihres Inhalts bewußt zu sein, gleich einem Papagei.
Le vin finit par surmonter sa timidité, mais pas ses soucis ; il avait autrefois travaillé en polonais pendant quelques semaines et connaissait quelques mots polonais, même une chanson folklorique par cœur, sans en connaître le contenu, comme un perroquet.
Also sang er mit edlem Wesen, mehr zaghaft als laut und mit einer Stimme, welche wie von einem geheimen Kummer leise zitterte, auf polnisch:
Il chanta donc avec noblesse, plus timidement que fort, d’une voix qui tremblait doucement comme d’un chagrin secret, en polonais :
Hunderttausend Schweine pferchen
Cent mille cochons s’entassent
Von der Desna bis zur Weichsel,
De la Desna à la Vistule,
Und Kathinka, dieses Saumensch,
Et Kathinka, cette mégère,
Geht im Schmutz bis an die Knöchel!
Marche dans la boue jusqu’aux chevilles !
Hunderttausend Ochsen brüllen
Cent mille bœufs rugent !
Auf Wolhyniens grünen Weiden,
Dans les verts pâturages de Volhynie.
Und Kathinka, ja Kathinka
Et Kathinka, oui, Kathinka !
Glaubt, ich sei in sie verliebt!
Croit que je suis amoureux d’elle !
»Bravo! Bravo!« riefen alle Herren, mit den Händen klatschend, und Nettchen sagte gerührt: »Ach, das Nationale ist immer so schön!« Glücklicherweise verlangte niemand die Übersetzung dieses Gesanges.
« Bravo ! Bravo ! » s’exclamèrent tous les messieurs, en battant des mains, et Nettchen dit, émue : « Oh ! Le national est toujours si beau ! » Heureusement, personne n’a demandé la traduction de cette chanson.
Mit dem Überschreiten solchen Höhepunktes der Unterhaltung brach die Gesellschaft auf; der Schneider wurde wieder eingepackt und sorgfältig nach Goldach zurückgebracht; vorher hatte er versprechen müssen, nicht ohne Abschied davonzureisen.
Après avoir atteint un tel point culminant de divertissement, la société s’est dispersée ; le tailleur a été remballé et soigneusement ramené à Goldach ; avant cela, il avait dû promettre de ne pas partir sans dire au revoir.
Im Gasthof ›Zur Waage‹ wurde noch ein Glas Punsch genommen; jedoch Strapinski war erschöpft und verlangte nach dem Bette.
À l’auberge « Zur Waage », on a pris un verre de punch ; mais Strapinski était épuisé et demandait à aller se coucher.
Der Wirt selbst führte ihn auf seine Zimmer, deren Stattlichkeit er kaum mehr beachtete, obgleich er nur gewohnt war, in dürftigen Herbergskammern zu schlafen.
Le propriétaire lui-même l’a conduit dans sa chambre, dont il n’a guère remarqué la grandeur, bien qu’il n’était habitué qu’à dormir dans de modestes chambres d’auberge.
Er stand ohne alle und jede Habseligkeit mitten auf einem schönen Teppich, als der Wirt plötzlich den Mangel an Gepäck entdeckte und sich vor die Stirne schlug.
Il se tenait au milieu d’un beau tapis, sans aucune de ses affaires, lorsque le propriétaire s’aperçut soudainement de l’absence de bagages et se frappa le front.
Dann lief er schnell hinaus, schellte, rief Kellner und Hausknechte herbei, wortwechselte mit ihnen, kam wieder und beteuerte: »Es ist richtig, Herr Graf, man hat vergessen, Ihr Gepäck abzuladen!
Puis il sortit rapidement, sonna, appela les serveurs et les domestiques, échangea quelques mots avec eux, revint et affirma : « C’est vrai, monsieur le comte, on a oublié de décharger vos bagages ! »
Auch das Notwendigste fehlt!«
Même le plus nécessaire manquait !
»Auch das kleine Paketchen, das im Wagen lag?« fragte Strapinski ängstlich, weil er an ein handgroßes Bündelein dachte, welches er auf dem Sitze hatte liegenlassen, und das ein Schnupftuch, eine Haarbürste, einen Kamm, ein Büchschen Pomade und einen Stengel Bartwichse enthielt.
« Et le petit paquet qui était dans la voiture ? » demanda Strapinski anxieusement, car il pensait à un paquet de la taille d’une main qu’il avait laissé sur le siège et qui contenait un mouchoir, une brosse à cheveux, un peigne, un petit pot de pommade et un tube de cire à moustache.
»Auch dieses fehlt, es ist gar nichts da«, sagte der gute Wirt erschrocken, weil er darunter etwas sehr Wichtiges vermutete. »Man muß dem Kutscher sogleich einen Expressen nachschicken«, rief er eifrig, »ich werde das besorgen!«
« Même cela manque, il n’y a rien du tout », dit le bon propriétaire, effrayé, car il soupçonnait quelque chose de très important. « Il faut immédiatement envoyer un express au cocher », s’exclama-t-il avec empressement, « je vais m’en occuper ! »
Doch der Herr Graf fiel ihm ebenso erschrocken in den Arm und sagte bewegt: »Lassen Sie, es darf nicht sein! Man muß meine Spur verlieren für einige Zeit«, setzte er hinzu, selbst betreten über diese Erfindung.
Mais le monsieur le comte lui saisit le bras avec la même effroi et dit ému : « Laissez, ce n’est pas possible ! On doit perdre ma trace pendant un certain temps », ajouta-t-il, lui-même gêné par cette invention.
Der Wirt ging erstaunt zu den Punsch trinkenden Gästen, erzählte ihnen den Fall und schloß mit dem Ausspruche, daß der Graf unzweifelhaft ein Opfer politischer oder der Familienverfolgung sein müsse;
Le propriétaire, étonné, s’approcha des clients qui buvaient du punch, leur raconta l’incident et conclut en affirmant que le comte devait sans aucun doute être une victime de persécutions politiques ou familiales ;
denn um ebendiese Zeit wurden viele Polen und andere Flüchtlinge wegen gewaltsamer Unternehmungen des Landes verwiesen; andere wurden von fremden Agenten beobachtet und umgarnt.
car à cette même époque, de nombreux Polonais et autres réfugiés étaient expulsés du pays pour des activités violentes ; d’autres étaient observés et courtisés par des agents étrangers.
Strapinski aber tat einen guten Schlaf, und als er spät erwachte, sah er zunächst den prächtigen Sonntagsschlafrock des Waagwirtes über einen Stuhl gehängt, ferner ein Tischchen mit allem möglichen Toilettenwerkzeug bedeckt.
Mais Strapinski dormit bien et, lorsqu’il se réveilla tard, il vit d’abord la magnifique robe de chambre du propriétaire de l’auberge suspendue sur une chaise, puis une petite table couverte de tous les outils de toilette possibles.
Sodann harrten eine Anzahl Dienstboten, um Körbe und Koffer, angefüllt mit feiner Wäsche, mit Kleidern, mit Zigarren, mit Büchern, mit Stiefeln, mit Schuhen, mit Sporen, mit Reitpeitschen, mit Pelzen, mit Mützen, mit Hüten,
Ensuite, un certain nombre de domestiques attendaient pour porter des paniers et des valises remplies de linge fin, de vêtements, de cigares, de livres, de bottes, de chaussures, d’éperons, de cravaches, de fourrures, de casquettes, de chapeaux,
mit Socken, mit Strümpfen, mit Pfeifen, mit Flöten und Geigen abzugeben von seiten der gestrigen Freunde mit der angelegentlichen Bitte, sich dieser Bequemlichkeiten einstweilen bedienen zu wollen.
de chaussettes, de bas, de pipes, de flûtes et de violons, offerts par les amis d’hier avec la demande pressante de se servir de ces commodités pour le moment.
Da sie die Vormittagsstunden unabänderlich in ihren Geschäften verbrachten, ließen sie ihre Besuche auf die Zeit nach Tisch ansagen.
Comme ils passaient inévitablement la matinée à leurs affaires, ils annoncèrent leurs visites pour après le dîner.
Diese Leute waren nichts weniger als lächerlich oder einfältig, sondern umsichtige Geschäftsmänner, mehr schlau als vernagelt; allein da ihre wohlbesorgte Stadt klein war und es ihnen manchmal langweilig darin vorkam, waren sie stets begierig auf eine Abwechslung, ein Ereignis, einen Vorgang, dem sie sich ohne Rückhalt hingaben.
Ces gens n’étaient pas ridicules ou stupides, mais des hommes d’affaires prudents, plus rusés que bornés ; mais comme leur ville bien pourvue était petite et qu’ils s’y ennuyaient parfois, ils étaient toujours avides d’une distraction, d’un événement, d’un incident auquel ils se donnaient sans réserve.
Der vierspännige Wagen, das Aussteigen des Fremden, sein Mittagessen, die Aussage des Kutschers waren so einfache und natürliche Dinge, daß die Goldacher, welche keinem müßigen Argwohn nachzuhängen pflegten, ein Ereignis darauf aufbauten wie auf einen Felsen.
Le carrosse à quatre chevaux, la descente de l’étranger, son déjeuner, le témoignage du cocher étaient des choses si simples et naturelles que les Goldacher, qui n’avaient pas l’habitude de se livrer à des soupçons inutiles, bâtirent un événement sur ces faits comme sur un rocher.
Als Strapinski das Warenlager sah, das sich vor ihm ausbreitete, war seine erste Bewegung, daß er in seine Tasche griff, um zu erfahren, ob er träume oder wache.
Quand Strapinski vit le magasin s’étendre devant lui, son premier mouvement fut de mettre la main dans sa poche pour voir s’il rêvait ou s’il était éveillé.
Wenn sein Fingerhut dort noch in seiner Einsamkeit weilte, so träumte er.
Si son porte-bonheur était toujours là dans sa solitude, il rêvait.
Aber nein, der Fingerhut wohnte traulich zwischen dem gewonnenen Spielgelde und scheuerte sich freundschaftlich an den Talern; so ergab sich auch sein Gebieter wiederum in das Ding und stieg von seinen Zimmern herunter auf die Straße, um sich die Stadt zu besehen, in welcher es ihm so wohl erging.
Mais non, le porte-bonheur habitait tranquillement parmi l’argent gagné au jeu et se frottait amicalement contre les pièces d’or ; alors son maître se laissa à nouveau emporter par la chose et descendit de ses chambres sur la route pour examiner la ville dans laquelle il se trouvait si bien.
Unter der Küchentüre stand die Köchin, welche ihm einen tiefen Knicks machte und ihm mit neuem Wohlgefallen nachsah;
Sous la porte de la cuisine se tenait la cuisinière, qui lui fit un profond salut et le regarda avec un nouveau plaisir ;
auf dem Flur und an der Haustüre standen andere Hausgeister, alle mit der Mütze in der Hand, und Strapinski schritt mit gutem Anstand und doch bescheiden hinaus, seinen Mantel sittsam zusammennehmend.
dans l’antichambre et à la porte d’entrée se tenaient d’autres esprits de la maison, tous avec le chapeau à la main, et Strapinski sortit avec une bonne dignité, mais néanmoins modestement, en repliant soigneusement son manteau.
Das Schicksal machte ihn mit jeder Minute größer.
Le destin le rendait plus grand à chaque minute.

Teil 1