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CRÉDITS

O Mandarim

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Read by L.S.B.Seabra for LibriVox in 2023.

Capítulo I

Eu chamo-me Theodoro―e fui amanuense do Ministerio do Reino.

Je m'appelle Theodoro - et j'ai été un scribe au ministère du Royaume.

N'esse tempo vivia eu á travessa da Conceição n.º 106, na casa d'hospedes da D. Augusta, a esplendida D. Augusta, viuva do major Marques.

À l'époque, je vivais au 106 de la rue Conceição, dans la maison d'hôtes de D. Augusta, la splendide D. Augusta, veuve du major Marques.

Tinha dois companheiros: o Cabrita, empregado na Administração do bairro central, esguio e amarello como uma tocha d'enterro; e o possante, o exuberante tenente Couceiro, grande tocador de viola franceza.

J'avais deux compagnons : Cabrita, employé dans l'administration du quartier central, mince et jaunâtre comme une torche funéraire ; et le puissant, l'exubérant lieutenant Couceiro, un excellent joueur de violon français.

A minha existencia era bem equilibrada e suave.

Ma vie était bien équilibrée et paisible.

Toda a semana, de mangas de lustrina á carteira da minha repartição, ia lançando, n'uma formosa letra cursiva, sobre o papel Tojal do Estado, estas phrases faceis: «Ill.mo e Exc.mo Snr.

Toute la semaine, de la blouse de travail à la blouse de mon bureau, je notais, en une belle écriture cursive, sur le papier Tojal de l'État, ces phrases simples : « Ill.mo et Exc.mo Snr. »

―Tenho a honra de communicar a V. Exc.ª...

― J'ai l'honneur de communiquer à Votre Excellence...

Tenho a honra de passar ás mãos de V. Exc.ª, Ill.mo e Exc.mo Snr...»

J'ai l'honneur de remettre entre les mains de Votre Excellence, Ill.mo et Exc.mo Snr... »

Aos domingos repousava: installava-me então no canapé da sala de jantar, de cachimbo nos dentes, e admirava a D. Augusta, que, em dias de missa, costumava limpar com clara d'ovo a caspa do tenente Couceiro.

Le dimanche, je me reposais : je m'installais alors sur le canapé de la salle à manger, une pipe entre les dents, et j'admirais D. Augusta, qui, les jours de messe, avait l'habitude de nettoyer la pellicule du lieutenant Couceiro avec de la claire d'œuf.

Esta hora, sobretudo no verão, era deliciosa: pelas janellas meio cerradas penetrava o bafo da soalheira, algum repique distante dos sinos da Conceição Nova, e o arrulhar das rolas na varanda;

Cette heure, surtout en été, était délicieuse : à travers les fenêtres à moitié fermées, pénétraient l'odeur du soleil, le lointain tintement des cloches de Conceição Nova, et le gazouillement des pigeons sur le balcon.

a monotona susurração das moscas balançava-se sobre a velha cambraia, antigo véo nupcial da Madame Marques, que cobria agora no aparador os pratos de cerejas bicaes;

Le bourdonnement monotone des mouches flottait sur la vieille cambraia, ancien voile de mariage de Madame Marques, qui couvrait maintenant sur le buffet les plats de cerises à la liqueur.

pouco a pouco o tenente, envolvido n'um lençol como um idolo no seu manto, ia adormecendo, sob a fricção molle das carinhosas mãos da D. Augusta; e ella, arrebitando o dedo minimo branquinho e papudo, sulcava-lhe as rêpas lustrosas com o pentesinho dos bichos...

Peu à peu, le lieutenant, enveloppé dans un drap comme une idole dans son manteau, s'endormait, sous le douce frottement des mains affectueuses de D. Augusta ; et elle, en pliant son petit doigt blanc et dodu, lui peignait les boucles brillantes avec le petit peigne des animaux...

Eu então, enternecido, dizia á deleitosa senhora:

Alors, ému, je disais à la charmante dame :

―Ai D. Augusta, que anjo que é!

― Oh D. Augusta, quel ange elle est !

Ella ria; chamava-me enguiço!

Elle riait ; elle m'appelait un goujat !

Eu sorria, sem me escandalisar.

Je souriais, sans m'offenser.

Enguiço era com effeito o nome que me davam na casa―por eu ser magro, entrar sempre as portas com o pé direito, tremer de ratos, ter á cabeceira da cama uma lithographia de Nossa Senhora das Dôres que pertencera á mamã, e corcovar.

Goujat était en effet le nom qu'on me donnait dans la maison — parce que j'étais maigre, que j'entrais toujours dans les portes avec le pied droit, que j'avais peur des rats, qu'il y avait à la tête de mon lit une lithographie de Notre-Dame des Douleurs qui avait appartenu à maman, et que j'avais le dos voûé.

Infelizmente corcóvo―do muito que verguei o espinhaço, na Universidade, recuando como uma pêga assustada diante dos senhores Lentes; na repartição, dobrando a fronte ao pó perante os meus Directores Geraes.

Malheureusement, je m'étais courbé — en m'inclinant trop devant les professeurs Lentes à l'université, en me prosternant devant mes directeurs généraux au bureau.

Esta attitude de resto convém ao bacharel; ella mantem a disciplina n'um Estado bem organisado; e a mim garantia-me a tranquillidade dos domingos, o uso d'alguma roupa branca, e vinte mil reis mensaes.

Cette attitude convient d'ailleurs au bachelier ; elle maintient la discipline dans un État bien organisé ; et elle m'assurait la tranquillité des dimanches, l'usage de quelques vêtements blancs, et vingt mille réis par mois.

Não posso negar, porém, que n'esse tempo eu era ambicioso―como o reconheciam sagazmente a Madame Marques e o lepido Couceiro.

Je ne peux nier cependant que, à cette époque, j'étais ambitieux — comme le reconnaissaient sagacement Madame Marques et le brillant Couceiro.

Não que me revolvesse o peito o appetite heroico de dirigir, do alto d'um throno, vastos rebanhos humanos;

Non que mon cœur fût rempli de l'appétit héroïque de diriger, du haut d'un trône, de vastes troupeaux humains ;

não que a minha louca alma jámais aspirasse a rodar pela Baixa em trem da Companhia, seguida d'um correio choitando;―mas pungia-me o desejo de poder jantar no Hotel Central com Champagne, apertar a mão mimosa de viscondessas, e, pelo menos duas vezes por semana, adormecer, n'um extasi mudo, sobre o seio fresco de Venus.

non que mon âme folle aspirât jamais à rouler dans la Baixa dans un tramway de la Compagnie, suivi d'un courrier chantant ; ― mais je ressentais le désir de pouvoir dîner à l'Hôtel Central avec du Champagne, serrer la main parfumée de vicomtesses, et, au moins deux fois par semaine, m'endormir, dans une extase muette, sur le sein frais de Vénus.

Oh! moços que vos dirigieis vivamente a S. Carlos, atabafados em paletots caros onde alvejava a gravata de soirée! Oh!

Oh ! jeunes gens qui vous dirigez vivement vers S. Carlos, étouffés dans des pardessus coûteux où resplendit la cravate de soirée ! Oh !

tipoias, apinhadas de andaluzas, batendo galhardamente para os touros―quantas vezes me fizestes suspirar!

calèches, remplies d'Andalouses, frappant vaillamment les taureaux — combien de fois vous m'avez fait soupirer !

Porque a certeza de que os meus vinte mil reis por mez e o meu geito encolhido de enguiço me excluiam para sempre d'essas alegrias sociaes vinha-me então ferir o peito―como uma frecha que se crava n'um tronco, e fica muito tempo vibrando!

Parce que la certitude que mes vingt mille réis par mois et mon dos voûté de goujat m'excluaient pour toujours de ces joies sociales me transperçait le cœur — comme une flèche qui s'enfonce dans un tronc, et continue longtemps à vibrer !

Ainda assim, eu não me considerava sombriamente um «pária».

Pourtant, je ne me considérais pas sombrement comme un « paria ».

A vida humilde tem doçuras: é grato, n'uma manhã de sol alegre, com o guardanapo ao pescoço, diante do bife de grelha, desdobrar o Diario de Noticias;

La vie humble a ses douceurs : il est agréable, un matin de soleil joyeux, avec la nappe autour du cou, devant le bifteck grillé, de déplier le Diario de Noticias.

pelas tardes de verão, nos bancos gratuitos do Passeio, gozam-se suavidades de idyllio; é saboroso á noite no Martinho, sorvendo aos goles um café, ouvir os verbosos injuriar a patria...

Les après-midis d'été, sur les bancs gratuits du Passeio, on jouit des douceurs d'un idylle ; c'est savoureux le soir au Martinho, en sirotant un café, d'entendre les bavards injurier la patrie...

Depois, nunca fui excessivamente infeliz―porque não tenho imaginação: não me consumia, rondando e almejando em torno de paraisos ficticios, nascidos da minha propria alma desejosa como nuvens da evaporação d'um lago; não suspirava, olhando as lucidas estrellas, por um amor á Romeo, ou por uma gloria social á Camors.

Ensuite, je n'ai jamais été excessivement malheureux — car je n'ai pas d'imagination : je ne me consumais pas, errant et rêvant autour de paradis fictifs, nés de mon propre âme désireuse comme des nuages de l'évaporation d'un lac ; je ne soupirais pas, en regardant les étoiles brillantes, après un amour à la Roméo, ou une gloire sociale à Camors.

Sou um positivo.

Je suis un positif.

Só aspirava ao racional, ao tangivel, ao que já fôra alcançado por outros no meu bairro, ao que é accessivel ao bacharel.

Je n'aspirais qu'au rationnel, au tangible, à ce qui avait déjà été atteint par d'autres dans mon quartier, à ce qui est accessible au bachelier.

E ia-me resignando, como quem a uma table d'hôte mastiga a bucha de pão secco á espera que lhe chegue o prato rico da Charlotte russe.

Et je me résignais, comme quelqu'un qui, à une table d'hôte, mâche le pain sec en attendant le plat riche de la Charlotte russe.

As felicidades haviam de vir: e para as apressar eu fazia tudo o que devia como portuguez e como constitucional:―pedia-as todas as noites a Nossa Senhora das Dôres, e comprava decimos da loteria.

Les bonheurs allaient venir : et pour les hâter, je faisais tout ce que je devais faire en tant que Portugais et en tant que constitutionnel : — je les implorais toutes les nuits à Notre-Dame des Douleurs, et j'achetais des décimos de loterie.

No entanto procurava distrahir-me.

Néanmoins, j'essayais de me distraire.

E como as circumvoluções do meu cerebro me não habilitavam a compôr odes, á maneira de tantos outros ao meu lado que se desforravam assim do tedio da profissão;

Et comme les circonvolutions de mon cerveau ne me permettaient pas de composer des odes, à la manière de tant d'autres à mes côtés qui se soulageaient ainsi de l'ennui de la profession ;

como o meu ordenado, paga a casa e o tabaco, me não permittia um vicio―tinha tomado o habito discreto de comprar na feira da Ladra antigos volumes desirmanados, e á noite, no meu quarto, repastava-me d'essas leituras curiosas.

comme mon salaire, payant la maison et le tabac, ne me permettait pas un vice — j'avais pris l'habitude discrète d'acheter à la foire de Ladra des volumes anciens désirés, et le soir, dans ma chambre, je me régalais de ces lectures curieuses.

Eram sempre obras de titulos ponderosos: Galera da Innocencia, Espelho Milagroso, Tristeza dos Mal Desherdados...

C'étaient toujours des œuvres aux titres pesants : Galerie de l'Innocence, Miroir miraculeux, Tristesse des malheureux...

O typo venerando, o papel amarellado com picadas de traça, a grave encadernação freiratica, a fitinha verde marcando a pagina―encantavam-me!

Le typo vénérable, le papier jauni avec des piqûres de mites, la reliure grave de Freitas, le ruban vert marquant la page — me charmaient !

Depois, aquelles dizeres ingenuos em letra gorda davam uma pacificação a todo o meu sêr, sensação comparavel á paz penetrante d'uma velha cêrca de mosteiro, na quebrada d'um valle, por um fim suave de tarde, ouvindo o correr d'agua triste...

Puis, ces phrases naïves en lettres grasses apportaient une pacification à tout mon être, une sensation comparable à la paix pénétrante d'une vieille clôture de monastère, dans le creux d'une vallée, à la fin douce de l'après-midi, en écoutant le cours triste de l'eau...

Uma noite, ha annos, eu começára a lêr, n'um d'esses in-folios vetustos, um capitulo intitulado Brecha das Almas; e ia cahindo n'uma somnolencia grata, quando este periodo singular se me destacou do tom neutro e apagado da pagina, com o relevo d'uma medalha d'ouro nova brilhando sobre um tapete escuro: copío textualmente:

Une nuit, il y a des années, j'avais commencé à lire, dans l'un de ces in-fólio anciens, un chapitre intitulé Brèche des âmes ; et je tombais dans une agréable somnolence, lorsque cette période singulière se détachait du ton neutre et terne de la page, avec le relief d'une médaille d'or neuve brillant sur un tapis sombre : je la copie textuellement :

«No fundo da China existe um Mandarim mais rico que todos os reis de que a Fabula ou a Historia contam.

« Au fond de la Chine, il y a un mandarin plus riche que tous les rois dont parle la Fable ou l'Histoire.

D'elle nada conheces, nem o nome, nem o semblante, nem a sêda de que se veste.

Vous ne savez rien de lui, ni son nom, ni son visage, ni la soie dont il s'habille.

Para que tu herdes os seus cabedaes infindaveis, basta que toques essa campainha, posta a teu lado, sobre um livro.

Pour que vous héritiez de ses cabedas infinis, il suffit que vous touchiez cette cloche, placée à vos côtés, sur un livre.

Elle soltará apenas um suspiro, n'esses confins da Mongolia.

Elle ne poussera qu'un soupir, dans ces confins de la Mongolie.

Será então um cadaver: e tu verás a teus pés mais ouro do que póde sonhar a ambição d'um avaro.

Elle sera alors un cadavre : et vous verrez à vos pieds plus d'or que ne peut rêver l'ambition d'un avare. »

Tu, que me lês e és um homem mortal, tocarás tu a campainha?»

Vous qui me lisez et êtes un homme mortel, allez-vous toucher la cloche ?

Estaquei, assombrado, diante da pagina aberta: aquella interrogação «homem mortal, tocarás tu a campainha?»

J'étais figé, stupéfait, devant la page ouverte : cette interrogation « homme mortel, allez-vous toucher la cloche ? »

parecia-me facêta, picaresca, e todavia perturbava-me prodigiosamente.

me semblait burlesque, picaresque, et pourtant me troublait prodigieusement.

Quiz lêr mais; mas as linhas fugiam, ondeando como cobras assustadas, e no vazio que deixavam, d'uma lividez de pergaminho, lá ficava, rebrilhando em negro, a interpellação estranha―«tocarás tu a compainha?»

Je voulais lire davantage ; mais les lignes s'enfuyaient, ondulant comme des serpents effrayés, et dans le vide qu'elles laissaient, d'une pâleur de parchemin, restait, étincelant en noir, l'interpellation étrange — « allez-vous toucher la cloche ? »

Se o volume fosse d'uma honesta edição Michel-Levy, de capa amarella, eu, que por fim não me achava perdido n'uma floresta de ballada allemã, e podia da minha sacada vêr branquejar á luz do gaz o correame da patrulha―teria simplesmente fechado o livro, e estava dissipada a allucinação nervosa.

Si le volume avait été d'une honnête édition Michel-Levy, à couverture jaune, moi qui, après tout, ne me trouvais pas perdu dans une forêt de ballade allemande, et pouvais d'un coup d'œil voir blanchir à la lumière du gaz le licol de la patrouille — j'aurais simplement fermé le livre, et l'hallucination nerveuse aurait été dissipée.

Mas aquelle sombrio in-folio parecia estalar magia; cada letra affectava a inquietadora configuração d'esses signaes da velha cabala, que encerram um attributo fatidico; as virgulas tinham o retorcido petulante de rabos de diabinhos, entrevistos n'uma alvura de luar;

Mais ce sombre in-folio semblait dégager de la magie ; chaque lettre affectait la configuration inquiétante de ces signes de l'ancienne kabbale, qui renferment un attribut fatidique ; les virgules avaient le pétulant tortillement de queues de diablotins, entrevus dans une blancheur de clair de lune ;

no ponto d'interrogação final eu via o pavoroso gancho com que o Tentador vai fisgando as almas que adormeceram sem se refugiar na inviolavel cidadella da Oração!...

au point d'interrogation final, je voyais le crochet effrayant avec lequel le Tentateur pêche les âmes qui se sont endormies sans se réfugier dans la citadelle inviolable de la Prière !...

Uma influencia sobrenatural apoderando-se de mim, arrebatava-me devagar para fóra da realidade, do raciocinio:

Une influence surnaturelle s'emparant de moi, m'emportait lentement hors de la réalité, de la raison :

e no meu espirito foram-se formando duas visões―d'um lado um Mandarim, decrepito, morrendo sem dôr, longe, n'um kiosque chinez, a um ti-li-tin de campainha; do outro toda uma montanha de ouro scintillando aos meus pés!

et dans mon esprit se formaient deux visions — d'un côté un Mandarin, décrépit, mourant sans douleur, loin, dans un kiosque chinois, au son d'une cloche ; de l'autre toute une montagne d'or scintillant à mes pieds !

Isto era tão nitido, que eu via os olhos obliquos do velho personagem embaciarem-se, como cobertos d'uma tenue camada de pó; e sentia o fino tinir de libras rolando juntas.

C'était si net, que je voyais les yeux obliques du vieux personnage s'embuer, comme couverts d'une fine couche de poussière ; et je sentais le fin tintement des livres roulant ensemble.

E immovel, arripiado, cravava os olhos ardentes na campainha, pousada pacatamente diante de mim sobre um diccionario francez―a campainha prevista, citada no mirifico in-folio...

Et immobile, effrayé, je fixais les yeux ardents sur la cloche, posée paisiblement devant moi sur un dictionnaire français — la cloche prévue, citée dans l'in-folio mirifique...

Foi então que, do outro lado da mesa, uma voz insinuante e metallica me disse, no silencio:

C'est alors qu'une voix insinuante et métallique me dit de l'autre côté de la table, dans le silence :

―Vamos, Theodoro, meu amigo, estenda a mão, toque a campainha, seja um forte!

— Allons, Theodoro, mon ami, tends la main, touche la cloche, sois fort !

O abat-jour verde da vela punha uma penumbra em redor.

L'abat-jour vert de la bougie projetait une pénombre tout autour.

Ergui-o, a tremer.

Je l'élevai, tremblant.

E vi, muito pacificamente sentado, um individuo corpulento, todo vestido de preto, de chapéo alto, com as duas mãos calçadas de luvas negras gravemente apoiadas ao cabo d'um guarda-chuva.

Et je vis, très paisiblement assis, un individu corpulent, tout vêtu de noir, avec un chapeau haut, les deux mains gantées de noir appuyées gravement sur le manche d'un parapluie.

Não tinha nada de phantastico.

Il n'y avait rien de fantastique.

Parecia tão contemporaneo, tão regular, tão classe-média como se viesse da minha repartição...

Il semblait si contemporain, si régulier, si bourgeois, comme s'il venait de mon bureau...

Toda a sua originalidade estava no rosto, sem barba, de linhas fortes e duras; o nariz brusco, d'um aquilino formidavel, apresentava a expressão rapace e atacante d'um bico d'aguia; o córte dos labios, muito firme, fazia-lhe como uma bocca de bronze; os olhos, ao fixar-se, assemelhavam dois clarões de tiro, partindo subitamente d'entre as sarças tenebrosas das sobrancelhas unidas;

Toute son originalité était dans le visage, sans barbe, aux traits forts et durs ; le nez aigu, d'un aquilin formidable, présentait l'expression rapace et agressive d'un bec d'aigle ; la ligne des lèvres, très ferme, lui donnait une bouche de bronze ; les yeux, lorsqu'ils se fixaient, ressemblaient à deux éclairs de feu, partant soudainement des buissons sombres des sourcils unis.

era livido―mas, aqui e além na pelle, corriam-lhe raiações sanguineas como n'um velho marmore phenicio.

Il était pâle — mais, par endroits sur la peau, des rayures sanguines couraient comme sur un vieux marbre phénicien.

Veio-me á idéa de repente que tinha diante de mim o Diabo: mas logo todo o meu raciocinio se insurgiu resolutamente contra esta imaginação.

Il me vint soudain à l'idée que j'avais devant moi le Diable : mais aussitôt, tout mon raisonnement s'insurgea résolument contre cette imagination.

Eu nunca acreditei no Diabo―como nunca acreditei em Deus.

Je n'avais jamais cru au Diable — comme je n'avais jamais cru en Dieu.

Jámais o disse alto, ou o escrevi nas gazetas, para não descontentar os poderes publicos, encarregados de manter o respeito por taes entidades:

Je ne l'ai jamais dit hautement, ni écrit dans les journaux, pour ne pas déplaire aux pouvoirs publics, chargés de maintenir le respect pour de telles entités.

mas que existam estes dois personagens, velhos como a Substancia, rivaes bonacheirões, fazendo-se mutuamente pirraças amaveis,―um de barbas nevadas e tunica azul, na toilette do antigo Jove, habitando os altos luminosos, entre uma côrte mais complicada que a de Luiz XIV; e o outro enfarruscado e manhoso, ornado de cornos, vivendo nas chammas inferiores, n'uma imitação burgueza do pitoresco Plutão―não acredito.

Mais que ces deux personnages existent, vieux comme la Substance, rivaux bonhommes, se faisant mutuellement de gentilles moqueries — l'un aux barbes blanches et à la tunique bleue, à la manière de l'ancien Jupiter, habitant les hauteurs lumineuses, parmi une cour plus compliquée que celle de Louis XIV ; et l'autre hâble et rusé, orné de cornes, vivant dans les enfers, dans une imitation bourgeoise du pittoresque Pluton — je n'y crois pas.

Não, não acredito!

Non, je n'y crois pas !

Céo e Inferno são concepções sociaes para uso da plebe―e eu pertenço á classe-média.

Le Ciel et l'Enfer sont des conceptions sociales destinées à la populace — et j'appartiens à la classe moyenne.

Rezo, é verdade, a Nossa Senhora das Dôres: porque, assim como pedi o favor do senhor doutor para passar no meu acto;

Je prie, il est vrai, Notre-Dame des Douleurs ; car, de même que j'ai demandé la faveur du docteur pour réussir dans mon acte ;

assim como, para obter os meus vinte mil reis, implorei a benevolencia do senhor deputado; igualmente para me subtrahir á tisica, á angina, á navalha de ponta, á febre que vem da sargeta, á casca de laranja escorregadia onde se quebra a perna, a outros males publicos, necessito ter uma protecção extra-humana.

de même que, pour obtenir mes vingt mille réis, j'ai imploré la bienveillance du député ; de même, pour me soustraire à la tuberculose, à l'angine, à la lame aiguisée, à la fièvre qui vient de la sifilide, à l'écorce glissante d'orange où l'on se casse la jambe, à d'autres maux publics, j'ai besoin d'une protection extra-humaine.

Ou pelo rapa-pé ou pelo incensador o homem prudente deve ir fazendo assim uma serie de sabias adulações desde a Arcada até ao Paraiso.

Que ce soit par le rasoir ou l'encensoir, l'homme prudent doit faire une série de sages adulations depuis l'Arcade jusqu'au Paradis.

Com um compadre no bairro, e uma comadre mystica nas Alturas―o destino do bacharel está seguro.

Avec un parrain dans le quartier, et une marraine mystique dans les Hauteurs — le destin du bachelier est assuré.

Por isso, livre de torpes superstições, disse familiarmente ao individuo vestido de negro:

C'est pourquoi, libéré de superstitions ignobles, j'ai dit familièrement à l'individu vêtu de noir :

―Então, realmente, aconselha-me que toque a campainha?

— Alors, vraiment, tu me conseilles de sonner la cloche ?

Elle ergueu um pouco o chapéo, descobrindo a fronte estreita, enfeitada d'uma gaforinha crespa e negrejante como a do fabuloso Alcides, e respondeu, palavra a palavra:

Il a légèrement levé son chapeau, révélant un front étroit, orné d'une mèche de cheveux crépus et noirs comme celle du fabuleux Alcide, et a répondu, mot pour mot :

―Aqui está o seu caso, estimavel Theodoro.

— Voilà ton cas, estimable Theodoro.

Vinte mil reis mensaes são uma vergonha social!

Vingt mille réis par mois sont une honte sociale !

Por outro lado, ha sobre este globo coisas prodigiosas: ha vinhos de Borgonha, como por exemplo o Romanée-Conti de 58 e o Chambertin de 61, que custam, cada garrafa, de dez a onze mil reis; e quem bebe o primeiro calix, não hesitará, para beber o segundo, em assassinar seu pai...

D'un autre côté, il y a sur cette terre des choses prodigieuses : il y a des vins de Bourgogne, comme par exemple le Romanée-Conti de 1958 et le Chambertin de 1961, qui coûtent, chaque bouteille, de dix à onze mille réis ; et celui qui boit le premier verre n'hésitera pas, pour boire le second, à assassiner son père...

Fabricam-se em Paris e em Londres carruagens de tão suaves molas, de tão mimosos estofos, que é preferivel percorrer n'ellas o Campo Grande, a viajar, como os antigos deuses, pelos céos, sobre os fôfos coxins das nuvens...

On fabrique à Paris et à Londres des carrosses avec des ressorts si doux, avec des garnitures si luxueuses, qu'il vaut mieux parcourir le Campo Grande en elles, que de voyager, comme les anciens dieux, dans les cieux, sur les coussins moelleux des nuages...

Não farei á sua instrucção a offensa de o informar que se mobilam hoje casas, d'um estylo e d'um conforto, que são ellas que realisam superiormente esse regalo ficticio, chamado outr'ora a «Bemaventurança».

Je ne ferai pas l'offense de vous informer que l'on construit aujourd'hui des maisons d'un style et d'un confort qui surpassent ce faux plaisir, autrefois appelé la « Béatitude ».

Não lhe fallarei, Theodoro, d'outros gozos terrestres: como, por exemplo, o Theatro do Palais Royal, o baile Laborde, o Café Anglais...

Je ne vous parlerai pas, Theodoro, d'autres plaisirs terrestres : comme, par exemple, le Théâtre du Palais Royal, le bal Laborde, le Café Anglais...

Só chamarei a sua attenção para este facto: existem sêres que se chamam Mulheres―differentes d'aquelles que conhece, e que se denominam Femeas.

Je vais simplement attirer votre attention sur ce fait : il existe des êtres qui s'appellent des Femmes — différentes de celles que vous connaissez, et que vous appelez des Féminines.

Estes sêres, Theodoro, no meu tempo, a paginas 3 da Biblia, apenas usavam exteriormente uma folha de vinha.

Ces êtres, Theodoro, de mon temps, à la page 3 de la Bible, ne portaient qu'une feuille de vigne à l'extérieur.

Hoje, Theodoro, é toda uma symphonia, todo um engenhoso e delicado poema de rendas, baptistes, setins, flôres, joias, cachemiras, gazes e velludos...

Aujourd'hui, Theodoro, c'est toute une symphonie, tout un poème ingénieux et délicat de dentelles, de batistes, de soies, de fleurs, de bijoux, de cachemires, de gazes et de fourrures...

Comprehende a satísfação inenarravel que haverá, para os cinco dedos de um christão, em percorrer, palpar estas maravilhas macias;―mas tambem percebe que não é com o troco d'uma placa honesta de cinco tostões que se pagam as contas d'estes cherubins...

Comprenez la satisfaction ineffable qu'il y a, pour les cinq doigts d'un chrétien, à parcourir, à palper ces merveilles douces ; — mais comprenez aussi que ce n'est pas avec l'argent d'une pièce honnête de cinq tostões que l'on paie les factures de ces chérubins...

Mas ellas possuem melhor, Theodoro: são os cabellos côr do ouro ou côr da treva, tendo assim nas suas tranças a apparencia emblematica das duas grandes tentações humanas―a fome do metal precioso e o conhecimento do absoluto transcendente.

Mais elles possèdent mieux, Theodoro : ce sont des cheveux de couleur or ou de couleur noire, ayant ainsi dans leurs tresses l'apparence emblématique des deux grandes tentations humaines — la soif du métal précieux et la connaissance de l'absolu transcendant.

E ainda teem mais: são os braços côr de marmore, d'uma frescura de lirio orvalhado; são os seios, sobre os quaes o grande Praxiteles modelou a sua Taça, que é a linha mais pura e mais ídeal da Antiguidade....

Et elles ont encore plus : ce sont des bras de couleur marbre, d'une fraîcheur de lys déshydratée ; ce sont les seins, sur lesquels le grand Praxitèle a modelé sa Coupe, qui est la ligne la plus pure et la plus idéale de l'Antiquité...

Os seios, outr'ora (na idéa d'esse ingenuo Ancião que os formou, que fabricou o mundo, e de quem uma inimizade secular me veda de pronunciar o nome), eram destinados á nutrição augusta da humanidade;

Les seins, autrefois (dans l'idée de cet Ancien naïf qui les a formés, qui a fabriqué le monde, et dont une inimitié séculaire m'interdit de prononcer le nom), étaient destinés à la nourriture auguste de l'humanité ;

socegue porém, Theodoro; hoje nenhuma maman racional os expõe a essa funcção deterioradora e severa; servem só para resplandecer, aninhados em rendas, ao gaz das soirées,―e para outros usos secretos.

mais taisez-vous, Theodoro ; aujourd'hui, aucune mère raisonnable ne les expose à cette fonction dégradante et sévère ; ils ne servent qu'à resplendir, nichés dans des dentelles, au gaz des soirées, — et à d'autres usages secrets.

As conveniencias impedem-me de proseguir n'esta exposição radiosa das bellezas, que constituem o Fatal Feminino...

Les convenances m'empêchent de poursuivre cette exposition radieuse des beautés qui constituent le Fatal Féminin...

De resto as suas pupillas já rebrilham....

D'ailleurs, leurs pupilles brillent déjà...

Ora todas estas coisas, Theodoro, estão para além, infinitamente para além dos seus vinte mil reís por mez...

Maintenant, Theodoro, toutes ces choses sont au-delà, infiniment au-delà de vos vingt mille réis par mois...

Confesse, ao menos, que estas palavras teem o veneravel sello da verdade!...

Avouez, au moins, que ces mots portent le vénérable sceau de la vérité !...

Eu murmurei com as faces abrasadas:

J'ai murmuré les joues brûlées :

―Teem.

— Ils le sont.

E a sua voz proseguiu, paciente e suave:

Et sa voix a poursuivi, patiente et douce :

―Que me diz a cento e cinco, ou cento e seis mil contos?

— Et que dites-vous de cent cinquante, ou cent seize mille contos ?

Bem sei, é uma bagatella... Mas emfim, constituem um começo; são uma ligeira habilitação para conquistar a felicidade.

Je le sais, c'est une bagatelle... Mais après tout, c'est un début ; c'est une légère habilitation pour conquérir le bonheur.

Agora pondere estes factos: o Mandarim, esse Mandarim do fundo da China, está decrepito e está gottoso: como homem, como funccionario do celeste imperio, é mais inutil em Pekin e na humanidade, que um seixo na bocca d'um cão esfomeado.

Maintenant, réfléchissez à ces faits : le Mandarin, ce Mandarin du fond de la Chine, est décrépit et goutteux : en tant qu'homme, en tant que fonctionnaire de l'empire céleste, il est plus inutile à Pékin et à l'humanité qu'un caillou dans la bouche d'un chien affamé.

Mas a transformação da substancia existe: garanto-lh'a eu, que sei o segredo das coisas...

Mais la transformation de la substance existe : je vous l'assure, moi qui connais le secret des choses...

Porque a terra é assim: recolhe aqui um homem apodrecido, e restitue-o além ao conjuncto das fórmas como vegetal viçoso.

Car la terre est ainsi : elle recueille ici un homme pourri, et le restitue au-delà au concert des formes comme un végétal luxuriant.

Bem póde ser que elle, inutil como Mandarim no Imperio do Meio, vá ser util n'outra terra como rosa perfumada ou saboroso repôlho.

Il se peut fort bien qu'il, inutile en tant que Mandarin dans l'Empire du Milieu, devienne utile dans un autre pays comme une rose parfumée ou un chou savoureux.

Matar, meu filho, é quasi sempre equilibrar as necessidades universaes.

Tuer, mon fils, c'est presque toujours équilibrer les nécessités universelles.

É eliminar aqui a excrescencia para ir além supprir a falta.

C'est éliminer ici l'excroissance pour aller au-delà combler le manque.

Penetre-se d'estas solidas philosophias.

Pénétrez ces philosophies solides.

Uma pobre costureira de Londres anceia por vêr florir, na sua trapeira, um vaso cheio de terra negra: uma flôr consolaria aquella desherdada; mas na disposição dos sêres, infelizmente, n'esse momento, a substancia que lá devia ser rosa é aqui na Baixa homem d'Estado...

Une pauvre couturière de Londres aspire à voir fleurir, dans sa fenêtre, un pot rempli de terre noire : une fleur consolerait cette malheureuse ; mais dans la disposition des êtres, malheureusement, à ce moment-là, la substance qui devrait être rose ici est un homme d'État en bas de l'échelle sociale...

Vem então o fadista de navalha aberta, e fende o estadista; o enxurro leva-lhe os intestinos; enterram-no, com tipoias atraz;

Puis vient le fadiste à l'épée ouverte, et transperce l'homme d'État ; le torrent emporte ses entrailles ; on l'enterre, avec des lanières derrière lui ;

a materia começa a desorganisar-se, mistura-se á vasta evolução dos atomos―e o superfluo homem de governo vai alegrar, sob a fórma de amor perfeito, a agua furtada da loura costureira.

la matière commence à se désorganiser, se mêle à la vaste évolution des atomes - et l'homme de gouvernement superflu va réjouir, sous la forme d'un amour parfait, l'eau volée de la jolie couturière.

O assassino é um philanthropo!

L'assassin est un philanthrope !

Deixe-me resumir, Theodoro: a morte d'esse velho Mandarim idiota traz-lhe á algibeira alguns milhares de contos.

Laissez-moi résumer, Theodoro : la mort de ce vieux Mandarin idiot lui rapporte quelques milliers de contos dans sa poche.

Póde desde esse momento dar pontapés nos poderes publicos: medite na intensidade d'este gozo!

Il peut désormais défier les pouvoirs publics : méditez sur l'intensité de ce plaisir !

É desde logo citado nos jornaes: reveja-se n'esse maximo da gloria humana!

Il est immédiatement cité dans les journaux : réfléchissez à ce moment de gloire humaine !

E agora note: é só agarrar a campainha, e fazer ti-li-tin.

Et maintenant, notez : il suffit de saisir la sonnette, et de faire ti-li-tin.

Eu não sou um barbaro: comprehendo a repugnancia d'um gentleman em assassinar um contemporaneo: o espirrar do sangue suja vergonhosamente os punhos, e é repulsivo o agonisar d'um corpo humano.

Je ne suis pas un barbare : je comprends la répugnance d'un gentleman à assassiner un contemporain ; l'éclaboussure de sang souille honteusement les poings, et l'agonie d'un corps humain est répugnante.

Mas aqui, nenhum d'esses espectaculos torpes...

Mais ici, aucun de ces spectacles ignobles...

É como quem chama um criado...

C'est comme appeler un serviteur...

E são cento e cinco ou cento e seis mil contos; não me lembro, mas tenho-o nos meus apontamentos...

Et ce sont cent cinquante ou cent seize mille contos ; je ne me souviens pas, mais j'en ai noté la somme dans mes notes...

O Theodoro não duvída de mim. Sou um cavalheiro:―provei-o, quando, fazendo a guerra a um tyranno na primeira insurreição da justiça, me vi precipitado d'alturas que nem Vossa Senhoria concebe...

Theodoro ne doute pas de moi. Je suis un gentleman : je l'ai prouvé, lorsque, menant la guerre contre un tyran dans la première insurrection de la justice, j'ai été précipité d'une hauteur que même Votre Seigneurie ne peut imaginer...

Um trambulhão consideravel, meu caro senhor!

Un sacré casse-pieds, mon cher monsieur !

Grandes desgostos!

De grands chagrins !

O que me consola é que o OUTRO está tambem muito abalado:

Ce qui me console, c'est que l'AUTRE est également très ébranlé :

porque, meu amigo, quando um Jehovah tem apenas contra si um Satanaz, tira-se bem de difficuldades mandando carregar mais uma legião d'archanjos; mas quando o inimigo é o homem, armado d'uma penna de pato e d'um caderno de papel branco―está perdido...

car, mon ami, quand un Jéhovah n'a que Satanaz pour ennemi, il s'en sort bien en faisant venir une légion d'archanges supplémentaire ; mais quand l'ennemi est l'homme, armé d'un stylo à plume et d'un cahier de papier blanc... il est perdu...

Emfim são seis mil contos.

Enfin, c'est six mille contos.

Vamos, Theodoro, ahi tem a campainha, seja um homem.

Allez, Theodoro, voilà la sonnette, soyez un homme.

Eu sei o que deve a si mesmo um christão.

Je sais ce qu'un chrétien doit à lui-même.

Se este personagem me tivesse levado ao cume d'uma montanha na Palestina, por uma noite de lua cheia, e ahi, mostrando-me cidades, raças e imperios adormecidos, sombriamente me dissesse:―«Mata o Mandarim, e tudo o que vês em valle e collina será teu»,―eu saberia replicar-lhe, seguindo um exemplo illustre, e erguendo o dedo ás profundidades constelladas:―«O meu reino não é d'este mundo!»

Si ce personnage m'avait emmené au sommet d'une montagne en Palestine, par une nuit de pleine lune, et là, me montrant des villes, des races et des empires endormis, il m'avait dit : « Tuez le Mandarin, et tout ce que vous voyez dans la vallée et sur la colline sera à vous », je lui aurais répondu, suivant un exemple illustre, et en levant le doigt vers les profondeurs constellées : « Mon royaume n'est pas de ce monde ! »

Eu conheço os meus authores. Mas eram cento e tantos mil contos, offerecidos á luz d'uma vela de stearina, na travessa da Conceição, por um sujeito de chapéo alto, apoiado a um guarda-chuva...

Je connais mes auteurs. Mais c'était cent mille contos, offerts à la lumière d'une bougie de stéarine, dans la ruelle de Conceição, par un type au chapeau haut, appuyé sur un parapluie...

Então não hesitei. E, de mão firme, repeniquei a campainha.

Alors je n'ai pas hésité. Et, d'une main ferme, j'ai sonné la sonnette.

Foi talvez uma illusão; mas pareceu-me que um sino, de bocca tão vasta como o mesmo céo, badalava na escuridão, através do Universo, n'um tom temeroso que decerto foi acordar sóes que faziam né-né e planetas pançudos resonando sobre os seus eixos...

C'était peut-être une illusion ; mais il me sembla qu'une cloche, aussi large que le ciel lui-même, sonnait dans l'obscurité, à travers l'Univers, d'un ton effrayant qui devait sûrement réveiller des soleils qui faisaient des clignotements et des planètes dodues résonnant sur leurs axes...

O individuo levou um dedo á palpebra, e limpando a lagrima que ennevoára um instante o seu olho rutilante:

L'individu porta un doigt à sa paupière, et essuya la larme qui avait obscurci un instant son œil étincelant :

―Pobre Ti-Chin-Fú!...

— Pauvre Ti-Chin-Fú !...

―Morreu?

— Il est mort ?

―Estava no seu jardim, socegado, armando, para o lançar ao ar, um papagaio de papel, no passatempo honesto d'um Mandarim retirado,―quando o surprehendeu este ti-li-tin da campainha.

— Il était dans son jardin, absorbé dans le passe-temps honnête d'un Mandarin retiré, armant un perroquet de papier pour le lancer en l'air, — quand il fut surpris par ce ti-li-tin de la sonnette.

Agora jaz á beira d'um arroio cantante, todo vestido de sêda amarella, morto, de pança ao ar, sobre a relva verde: e nos braços frios tem o seu papagaio de papel, que parece tão morto como elle.

Maintenant, il gît au bord d'un ruisseau chantant, tout vêtu de soie jaune, mort, le ventre en l'air, sur l'herbe verte : et dans ses bras froids, il a son perroquet de papier, qui semble aussi mort que lui.

Ámanhã são os funeraes. Que a sabedoria de Confucio, penetrando-o, ajude a bem emigrar a sua alma!

Demain, ce seront les funérailles. Puisse la sagesse de Confucius, pénétrant en lui, aider son âme à bien émigrer !

E o sujeito, erguendo-se, tirou respeitosamente o chapéo, sahiu, com o seu guarda-chuva debaixo do braço.

Et l'individu, se levant, retira respectueusement son chapeau, et sortit, avec son parapluie sous le bras.

Então, ao sentir bater a porta, afigurou-se-me que emergia d'um pesadêlo. Saltei ao corredor. Uma voz jovial fallava com a Madame Marques; e a cancella da escada cerrou-se subtilmente.

Puis, en entendant la porte cliquer, il me sembla qu'il émergeait d'un cauchemar. Je me précipitai dans le couloir. Une voix joviale parlait à Madame Marques ; et la porte de l'escalier se referma doucement.

―Quem é que sahiu agora, ó D. Augusta?―perguntei, n'um suor.

— Qui est sorti maintenant, Mme Augusta ? — demandai-je, en sueur.

―Foi o Cabritinha que vai um bocadinho á batota...

— C'est Cabritinha qui va un peu tricher...

Voltei ao quarto: tudo lá repousava tranquillo, identico, real. O in-folio ainda estava aberto na pagina temerosa. Reli-a: agora parecia-me apenas a prosa antiquada d'um moralista caturra; cada palavra se tornára como um carvão apagado...

Je retournai dans la chambre : tout y reposait tranquillement, identique, réel. L'infolio était toujours ouvert à la page effrayante. Je la relus : maintenant, elle me semblait simplement la prose désuète d'un moraliste rusé ; chaque mot était devenu comme un charbon éteint...

Deitei-me:―e sonhei que estava longe, para além de Pekin, nas fronteiras da Tartaria, no kìosque d'um convento de Lamas, ouvindo maximas prudentes e suaves que escorriam, com um aroma fino de chá, dos labios de um Buddha vivo.

Je me couchai : — et je rêvai que j'étais loin, au-delà de Pékin, aux frontières de la Tartarie, dans le kiosque d'un couvent de Lamas, écoutant des maximes prudentes et douces qui s'écoulaient, avec un arôme fin de thé, des lèvres d'un Bouddha vivant.

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Capítulo I

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