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CRÉDITOS

Madame Bovary

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Read by Nadine Eckert-Boulet for LibriVox in 2012.

Première Partie I

Nous étions à l'Étude, quand le Proviseur entra, suivi d'un nouveau habillé en bourgeois et d'un garçon de classe qui portait un grand pupitre. Ceux qui dormaient se réveillèrent, et chacun se leva comme surpris dans son travail.

Estávamos no estúdio quando o diretor entrou, seguido por um novo aluno vestido de civil e um rapaz da turma que carregava uma grande secretária. Aqueles que estavam a dormir acordaram, e todos se levantaram como se estivessem surpreendidos com o seu trabalho.

Le Proviseur nous fit signe de nous rasseoir; puis, se tournant vers le maître d'études:

O diretor fez-nos sinal para nos sentarmos novamente; depois, virando-se para o professor de estudos:

— Monsieur Roger, lui dit-il à demi-voix, voici un élève que je vous recommande, il entre en cinquième. Si son travail et sa conduite sont méritoires, il passera dans les grands, où l'appelle son âge.

— Senhor Roger, disse-lhe em voz baixa, aqui está um aluno que lhe recomendo, ele entra no quinto ano. Se o seu trabalho e a sua conduta forem meritórios, ele passará para os grandes, para onde a sua idade o chama.

Resté dans l'angle, derrière la porte, si bien qu'on l'apercevait à peine, le nouveau était un gars de la campagne, d'une quinzaine d'années environ, et plus haut de taille qu'aucun de nous tous.

O novo aluno, que permanecera no canto, atrás da porta, de tal forma que quase não era visível, era um rapaz do campo, com cerca de quinze anos, e mais alto do que qualquer um de nós.

Il avait les cheveux coupés droit sur le front, comme un chantre de village, l'air raisonnable et fort embarrassé.

Ele tinha o cabelo cortado diretamente na testa, como um cantor de aldeia, e um ar razoável e muito envergonhado.

Quoiqu'il ne fût pas large des épaules, son habit-veste de drap vert à boutons noirs devait le gêner aux entournures et laissait voir, par la fente des parements, des poignets rouges habitués à être nus.

Embora não tivesse ombros largos, o seu casaco de pano verde com botões pretos deve tê-lo incomodado nos ombros e deixava ver, pela abertura das lapelas, pulsos vermelhos habituados a estarem nus.

Ses jambes, en bas bleus, sortaient d'un pantalon jaunâtre très tiré par les bretelles.

As suas pernas, com meias azuis, saíam de umas calças amareladas muito apertadas pelas alças.

Il était chaussé de souliers forts, mal cirés, garnis de clous.

Ele usava sapatos fortes, mal engraxados, com pregos.

On commença la récitation des leçons. Il les écouta de toutes ses oreilles, attentif comme au sermon, n'osant même croiser les cuisses, ni s'appuyer sur le coude, et, à deux heures, quand la cloche sonna, le maître d'études fut obligé de l'avertir, pour qu'il se mît avec nous dans les rangs.

Começou a recitação das lições. Ele ouviu com toda a atenção, atento como no sermão, não ousando sequer cruzar as pernas, nem apoiar-se no cotovelo, e, às duas horas, quando a campainha tocou, o professor de estudos foi obrigado a avisá-lo para se juntar a nós nas bancadas.

Nous avions l'habitude, en entrant en classe, de jeter nos casquettes par terre, afin d'avoir ensuite nos mains plus libres; il fallait, dès le seuil de la porte, les lancer sous le banc, de façon à frapper contre la muraille en faisant beaucoup de poussière; c'était là le genre.

Tínhamos o hábito, ao entrar na sala de aula, de atirar os nossos bonés para o chão, para depois termos as mãos mais livres; era necessário, desde o limiar da porta, atirá-los debaixo do banco, de forma a bater contra a parede e fazer muita poeira; era esse o costume.

Mais, soit qu'il n'eût pas remarqué cette manoeuvre ou qu'il n'eut osé s'y soumettre, la prière était finie que le nouveau tenait encore sa casquette sur ses deux genoux.

Mas, quer ele não tivesse notado esta manobra, quer não tivesse ousado sujeitar-se a ela, a oração tinha acabado e o novo ainda tinha o seu boné nos dois joelhos.

C'était une de ces coiffures d'ordre composite, où l'on retrouve les éléments du bonnet à poil, du chapska, du chapeau rond, de la casquette de loutre et du bonnet de coton, une de ces pauvres choses, enfin, dont la laideur muette a des profondeurs d'expression comme le visage d'un imbécile.

Era um daqueles penteados compostos, onde se encontram os elementos do gorro de pêlo, do chapéu russo, do chapéu redondo, do boné de lontra e do gorro de algodão, uma daquelas coisas pobres, afinal, cuja fealdade muda tem profundidades de expressão como o rosto de um imbecil.

Ovoïde et renflée de baleines, elle commençait par trois boudins circulaires; puis s'alternaient, séparés par une bande rouge, des losanges de velours et de poils de lapin;

Oval e reforçado com baleias, começava com três almofadas circulares; depois, separados por uma faixa vermelha, alternavam-se losangos de veludo e de pêlo de coelho;

venait ensuite une façon de sac qui se terminait par un polygone cartonné, couvert d'une broderie en soutache compliquée, et d'où pendait, au bout d'un long cordon trop mince, un petit croisillon de fils d'or, en manière de gland.

vinha depois uma espécie de saco que terminava num polígono cartonado, coberto de uma bordagem complicada, e do qual pendia, no final de um longo cordão demasiado fino, um pequeno crucifixo de fios de ouro, à maneira de uma borla.

Elle était neuve; la visière brillait.

Era novo; a viseira brilhava.

— Levez-vous, dit le professeur.

— Levantem-se, disse o professor.

Il se leva; sa casquette tomba. Toute la classe se mit à rire.

Ele levantou-se; o seu boné caiu. Toda a turma começou a rir.

Il se baissa pour la reprendre. Un voisin la fit tomber d'un coup de coude, il la ramassa encore une fois.

Ele inclinou-se para o apanhar. Um vizinho fez-lhe cair com um cotovelo; ele apanhou-o novamente.

— Débarrassez-vous donc de votre casque, dit le professeur, qui était un homme d'esprit.

— Livrem-se, pois, do vosso boné, disse o professor, que era um homem de espírito.

Il y eut un rire éclatant des écoliers qui décontenança le pauvre garçon, si bien qu'il ne savait s'il fallait garder sa casquette à la main, la laisser par terre ou la mettre sur sa tête. Il se rassit et la posa sur ses genoux.

Houve um riso estrondoso dos alunos que desconcertou o pobre rapaz, de tal forma que ele não sabia se devia manter o boné na mão, deixá-lo no chão ou pô-lo na cabeça. Ele sentou-se de novo e pôs-o nos joelhos.

— Levez-vous, reprit le professeur, et dites-moi votre nom.

— Levantem-se, repetiu o professor, e digam-me o vosso nome.

Le nouveau articula, d'une voix bredouillante, un nom inintelligible.

O novo articulou, de uma voz confusa, um nome ininteligível.

— Répétez!

— Repitam!

Le même bredouillement de syllabes se fit entendre, couvert par les huées de la classe.

O mesmo murmúrio de sílabas fez-se ouvir, coberto pelas vaias da turma.

— Plus haut! cria le maître, plus haut!

— Mais alto! gritou o mestre, mais alto!

Le nouveau, prenant alors une résolution extrême, ouvrit une bouche démesurée et lança à pleins poumons, comme pour appeler quelqu'un, ce mot: Charbovari.

O novo, tomando então uma resolução extrema, abriu uma boca desmesurada e lançou a plenos pulmões, como se estivesse a chamar alguém, esta palavra: Charbovari.

Ce fut un vacarme qui s'élança d'un bond, monta en crescendo, avec des éclats de voix aigus (on hurlait, on aboyait, on trépignait, on répétait: Charbovari! Charbovari!),

Foi um alvoroço que se lançou de repente, subiu em crescendo, com gritos agudos (gritavam, ladravam, pateavam, repetiam: Charbovari! Charbovari!),

puis qui roula en notes isolées, se calmant à grand-peine, et parfois qui reprenait tout à coup sur la ligne d'un banc où saillissait encore çà et là, comme un pétard mal éteint, quelque rire étouffé.

depois que se desfez em notas isoladas, acalmando-se a mal, e por vezes retomando de repente na linha de um banco onde ainda saltava aqui e ali, como um petardo mal apagado, algum riso abafado.

Cependant, sous la pluie des pensums, l'ordre peu à peu se rétablit dans la classe, et le professeur, parvenu à saisir le nom de Charles Bovary, se l'étant fait dicter, épeler et relire, commanda tout de suite au pauvre diable d'aller s'asseoir sur le banc de paresse, au pied de la chaire.

No entanto, sob a chuva de pensos, a ordem pouco a pouco se restabeleceu na turma, e o professor, tendo conseguido apanhar o nome de Charles Bovary, tendo-o feito ditar, soletrar e reler, ordenou imediatamente ao pobre diabo que fosse sentar-se no banco de preguiça, ao pé da cadeira.

Il se mit en mouvement, mais, avant de partir, hésita.

Ele pôs-se em movimento, mas, antes de partir, hesitou.

— Que cherchez-vous? demanda le professeur.

— O que procuram? perguntou o professor.

— Ma cas... fit timidement le nouveau, promenant autour de lui des regards inquiets.

— A minha ca... fez timidamente o novo, percorrendo à sua volta olhares inquietos.

— Cinq cents vers à toute la classe!

— Quinhentos versos para toda a turma!

exclamé d'une voix furieuse, arrêta, comme le Quos ego, une bourrasque nouvelle. —

exclamou de uma voz furiosa, detendo, como o Quos ego, uma nova rajada de vento. —

Restez donc tranquilles! continuait le professeur indigné, et s'essuyant le front avec son mouchoir qu'il venait de prendre dans sa toque: Quant à vous, le nouveau, vous me copierez vingt fois le verbe ridiculus sum.

Portanto, fiquem tranquilos! continuou o professor indignado, e enxugando a testa com o lenço que acabara de tirar do seu chapéu: Quanto a ti, o novo, vais copiar vinte vezes o verbo ridiculus sum.

Puis, d'une voix plus douce:

Depois, de uma voz mais suave:

— Eh! vous la retrouverez, votre casquette; on ne vous l'a pas volée!

— Ei! vais encontrar a tua mala; não te foi roubada!

Tout reprit son calme.

Tudo voltou à calma.

Les têtes se courbèrent sur les cartons, et le nouveau resta pendant deux heures dans une tenue exemplaire, quoiqu'il y eût bien, de temps à autre, quelque boulette de papier lancée d'un bec de plume qui vînt s'éclabousser sur sa figure.

As cabeças inclinaram-se sobre os cadernos, e o novo permaneceu durante duas horas num comportamento exemplar, embora houvesse, de vez em quando, algumas bola de papel lançadas de uma pena que vinham espalhar-se sobre a sua cara.

Mais il s'essuyait avec la main, et demeurait immobile, les yeux baissés.

Mas ele enxugava-se com a mão, e permanecia imóvel, com os olhos baixos.

Le soir, à l'Étude, il tira ses bouts de manches de son pupitre, mit en ordre ses petites affaires, régla soigneusement son papier.

À noite, no estudo, ele tirou os punhos do seu banco, arrumou as suas pequenas coisas, e organizou cuidadosamente o seu papel.

Nous le vîmes qui travaillait en conscience, cherchant tous les mots dans le dictionnaire et se donnant beaucoup de mal.

Vimo-lo a trabalhar conscienciosamente, procurando todas as palavras no dicionário e dando-se muito trabalho.

Grâce, sans doute, à cette bonne volonté dont il fit preuve, il dut de ne pas descendre dans la classe inférieure; car, s'il savait passablement ses règles, il n'avait guère d'élégance dans les tournures.

Provavelmente, graças a esta boa vontade que ele demonstrou, ele não teve de descer para a classe inferior; porque, embora soubesse razoavelmente as regras, ele não tinha muita elegância nas frases.

C'était le curé de son village qui lui avait commencé le latin, ses parents, par économie, ne l'ayant envoyé au collège que le plus tard possible.

Foi o pároco da sua aldeia que lhe começou o latim, os seus pais, por economia, só o enviaram para o colégio o mais tarde possível.

Son père, M. Charles-Denis-Bartholomé Bovary, ancien aide- chirurgien-major, compromis, vers 1812, dans des affaires de conscription, et forcé, vers cette époque, de quitter le service, avait alors profité de ses avantages personnels pour saisir au passage une dot de soixante mille francs, qui s'offrait en la fille d'un marchand bonnetier, devenue amoureuse de sa tournure.

O seu pai, o Sr. Charles-Denis-Bartholomé Bovary, antigo ajudante de cirurgião-major, envolvido, por volta de 1812, em assuntos de recrutamento, e forçado, por volta dessa época, a deixar o serviço, tinha então aproveitado os seus benefícios pessoais para agarrar, de passagem, um dote de sessenta mil francos, que se oferecia na filha de um comerciante de gorros, que se tinha apaixonado pelo seu porte.

Bel homme, hâbleur, faisant sonner haut ses éperons, portant des favoris rejoints aux moustaches, les doigts toujours garnis de bagues et habillé de couleurs voyantes, il avait l'aspect d'un brave, avec l'entrain facile d'un commis voyageur.

Homem bonito, falador, fazendo soar alto as suas esporas, usando bigodes juntos às suas patilhas, os dedos sempre enfeitados com anéis e vestido de cores vistosas, ele tinha o aspecto de um bravo, com a facilidade de um comissário viajante.

Une fois marié, il vécut deux ou trois ans sur la fortune de sa femme, dînant bien, se levant tard, fumant dans de grandes pipes en porcelaine, ne rentrant le soir qu'après le spectacle et fréquentant les cafés.

Uma vez casado, ele viveu dois ou três anos com a fortuna da sua mulher, jantando bem, levantando-se tarde, fumando em grandes cachimbos de porcelana, não regressando à noite senão depois do espectáculo e frequentando os cafés.

Le beau-père mourut et laissa peu de chose; il en fut indigné, se lança dans la fabrique, y perdit quelque argent, puis se retira dans la campagne, où il voulut faire valoir.

O sogro morreu e deixou pouco; ele ficou indignado, lançou-se na indústria, perdeu algum dinheiro, e depois retirou-se para o campo, onde queria fazer valer a sua posição.

Mais, comme il ne s'entendait guère plus en culture qu'en indiennes, qu'il montait ses chevaux au lieu de les envoyer au labour, buvait son cidre en bouteilles au lieu de le vendre en barriques, mangeait les plus belles volailles de sa cour et graissait ses souliers de chasse avec le lard de ses cochons, il ne tarda point à s'apercevoir qu'il valait mieux planter là toute spéculation.

Mas, como ele não se entendia muito melhor em cultivo do que em indianas, que ele montava os seus cavalos em vez de os enviar para o arado, bebia o seu cidra em garrafas em vez de o vender em barris, comia as melhores aves do seu quintal e engordava os seus sapatos de caça com a banha dos seus porcos, ele não tardou a perceber que valia mais abandonar toda a especulação.

Moyennant deux cents francs par an, il trouva donc à louer dans un village, sur les confins du pays de Caux et de la Picardie, une sorte de logis moitié ferme, moitié maison de maître;

Portanto, por duzentos francos por ano, ele encontrou para alugar numa aldeia, nos confins do país de Caux e da Picardia, uma espécie de alojamento meio quinta, meio casa senhorial;

et, chagrin, rongé de regrets, accusant le ciel, jaloux contre tout le monde, il s'enferma dès l'âge de quarante-cinq ans, dégoûté des hommes, disait-il, et décidé à vivre en paix.

e, triste, cheio de arrependimentos, acusando o céu, ciumento contra todos, ele fechou-se a partir dos quarenta e cinco anos, desgostoso dos homens, dizia ele, e decidido a viver em paz.

Sa femme avait été folle de lui autrefois; elle l'avait aimé avec mille servilités qui l'avaient détaché d'elle encore davantage.

A sua mulher tinha sido louca por ele outrora; ela o tinha amado com mil servilidades que o desligaram ainda mais dela.

Enjouée jadis, expansive et tout aimante, elle était, en vieillissant, devenue (à la façon du vin éventé qui se tourne en vinaigre) d'humeur difficile, piaillarde, nerveuse.

Outrora alegre, expansiva e toda amorosa, ela tinha, ao envelhecer, tornado-se (à maneira do vinho estragado que se transforma em vinagre) de humor difícil, choraminga, nervosa.

Elle avait tant souffert, sans se plaindre, d'abord, quand elle le voyait courir après toutes les gotons de village et que vingt mauvais lieux le lui renvoyaient le soir, blasé et puant l'ivresse!

Ela tinha sofrido tanto, sem se queixar, no início, quando ela o via perseguir todas as raparigas da aldeia e que vinte maus locais o devolviam à noite, cansado e cheirando a embriaguez!

Puis l'orgueil s'était révolté.

Depois, o orgulho revoltou-se.

Alors elle s'était tue, avalant sa rage dans un stoïcisme muet, qu'elle garda jusqu'à sa mort.

Então ela ficou em silêncio, engolindo a sua raiva num estoicismo mudo, que ela manteve até à sua morte.

Elle était sans cesse en courses, en affaires.

Ela estava constantemente em corridas, em negócios.

Elle allait chez les avoués, chez le président, se rappelait l'échéance des billets, obtenait des retards;

Ela ia aos advogados, ao presidente, lembrava-se do vencimento das notas, obtinha atrasos;

et, à la maison, repassait, cousait, blanchissait, surveillait les ouvriers, soldait les mémoires, tandis que, sans s'inquiéter de rien, Monsieur, continuellement engourdi dans une somnolence boudeuse dont il ne se réveillait que pour lui dire des choses désobligeantes, restait à fumer au coin du feu, en crachant dans les cendres.

e, em casa, passava a ferro, costurava, branqueava, supervisionava os trabalhadores, pagava as faturas, enquanto, sem se preocupar com nada, o Senhor, continuamente entorpecido numa sonolência mal-humorada da qual ele só acordava para dizer coisas desagradáveis, ficava a fumar junto à lareira, cuspindo nas cinzas.

Quand elle eut un enfant, il le fallut mettre en nourrice.

Quando ela teve um filho, foi necessário colocá-lo numa ama.

Rentré chez eux, le marmot fut gâté comme un prince.

Quando regressou a casa, o bebé foi mimado como um príncipe.

Sa mère le nourrissait de confitures; son père le laissait courir sans souliers, et, pour faire le philosophe, disait même qu'il pouvait bien aller tout nu, comme les enfants des bêtes.

A sua mãe alimentava-o com compotas; o seu pai deixava-o correr sem sapatos, e, para fazer o filósofo, dizia mesmo que ele podia ir completamente nu, como os filhos das bestas.

À l'encontre des tendances maternelles, il avait en tête un certain idéal viril de l'enfance, d'après lequel il tâchait de former son fils, voulant qu'on l'élevât durement, à la spartiate, pour lui faire une bonne constitution.

Contra as tendências maternas, ele tinha em mente um certo ideal viril de infância, segundo o qual ele tentava educar o seu filho, querendo que ele fosse criado de forma dura, à maneira espartana, para lhe dar uma boa constituição.

Il l'envoyait se coucher sans feu, lui apprenait à boire de grands coups de rhum et à insulter les processions.

Ele o enviava para a cama sem fogo, ensinava-o a beber grandes doses de rum e a insultar as procissões.

Mais, naturellement paisible, le petit répondait mal à ses efforts.

Mas, naturalmente tranquilo, o pequeno respondia mal aos seus esforços.

Sa mère le traînait toujours après elle; elle lui découpait des cartons, lui racontait des histoires, s'entretenait avec lui dans des monologues sans fin, pleins de gaietés mélancoliques et de chatteries babillardes.

A sua mãe arrastava-o sempre consigo; ela cortava-lhe caixas, contava-lhe histórias, conversava com ele em monólogos intermináveis, cheios de alegrias melancólicas e de conversas tagarelas.

Dans l'isolement de sa vie, elle reporta sur cette tête d'enfant toutes ses vanités éparses, brisées.

No isolamento da sua vida, ela transferiu para esta cabeça de criança todas as suas vaidades dispersas, quebradas.

Elle rêvait de hautes positions, elle le voyait déjà grand, beau, spirituel, établi, dans les ponts et chaussées ou dans la magistrature.

Ela sonhava com altas posições, ela já o via grande, bonito, espirituoso, estabelecido, nas pontes e estradas ou na magistratura.

Elle lui apprit à lire, et même lui enseigna, sur un vieux piano qu'elle avait, à chanter deux ou trois petites romances.

Ela ensinou-o a ler, e até lhe ensinou, num velho piano que ela tinha, a cantar duas ou três pequenas romances.

Mais, à tout cela, M. Bovary, peu soucieux des lettres, disait que ce n'était pas la peine!

Mas, para tudo isso, o Sr. Bovary, pouco interessado nas letras, dizia que não valia a pena!

Auraient-ils jamais de quoi l'entretenir dans les écoles du gouvernement, lui acheter une charge ou un fonds de commerce?

Eles teriam alguma vez dinheiro para o manter nas escolas do governo, para lhe comprar um cargo ou um fundo de comércio?

D'ailleurs, avec du toupet, un homme réussit toujours dans le monde.

Além disso, com um pouco de ousadia, um homem sempre consegue sucesso no mundo.

Madame Bovary se mordait les lèvres, et l'enfant vagabondait dans le village.

A Sra. Bovary mordia os lábios, e a criança vagueava pela aldeia.

Il suivait les laboureurs, et chassait, à coups de motte de terre, les corbeaux qui s'envolaient.

Ele seguia os lavradores, e afugentava, com golpes de terra, os corvos que voavam para longe.

Il mangeait des mûres le long des fossés, gardait les dindons avec une gaule, fanait à la moisson, courait dans le bois, jouait à la marelle sous le porche de l'église les jours de pluie, et, aux grandes fêtes, suppliait le bedeau de lui laisser sonner les cloches, pour se pendre de tout son corps à la grande corde et se sentir emporter par elle dans sa volée.

Ele comia amoras ao longo das valas, guardava os perus com uma vara, ceifava na colheita, corria no bosque, jogava à corrida de pés debaixo do pórtico da igreja nos dias de chuva, e, nas grandes festas, implorava ao sacristão que o deixasse tocar os sinos, para se pendurar de todo o seu corpo na grande corda e sentir-se levado pela sua voz.

Aussi poussa-t-il comme un chêne. Il acquit de fortes mains, de belles couleurs.

Assim, ele cresceu forte como um carvalho. Ele adquiriu mãos fortes, belas cores.

À douze ans, sa mère obtint que l'on commençât ses études.

Aos doze anos, a sua mãe conseguiu que ele começasse os seus estudos.

On en chargea le curé.

Isso foi confiado ao pároco.

Mais les leçons étaient si courtes et si mal suivies, qu'elles ne pouvaient servir à grand-chose.

Mas as lições eram tão curtas e tão mal seguidas, que não serviam para muito.

C'était aux moments perdus qu'elles se donnaient, dans la sacristie, debout, à la hâte, entre un baptême et un enterrement; ou bien le curé envoyait chercher son élève après l'Angélus, quand il n'avait pas à sortir.

Era nos momentos perdidos que elas eram dadas, na sacristia, de pé, à pressa, entre um batismo e um enterro; ou então o pároco enviava buscar o seu aluno após o Angelus, quando ele não tinha de sair.

On montait dans sa chambre, on s'installait: les moucherons et les papillons de nuit tournoyaient autour de la chandelle.

Subia para o seu quarto, instalava-se: os mosquitos e as borboletas noturnas giravam à volta da vela.

Il faisait chaud, l'enfant s'endormait; et le bonhomme, s'assoupissant les mains sur son ventre, ne tardait pas à ronfler, la bouche ouverte.

Estava quente, a criança adormecia; e o homem, adormecendo com as mãos no seu ventre, não tardava a roncar, de boca aberta.

D'autres fois, quand M. le curé, revenant de porter le viatique à quelque malade des environs, apercevait Charles qui polissonnait dans la campagne, il l'appelait, le sermonnait un quart d'heure et profitait de l'occasion pour lui faire conjuguer son verbe au pied d'un arbre.

Outras vezes, quando o pároco, regressando de levar o viático a algum doente da região, avistava Charles a brincar na campina, chamava-o, repreendia-o durante um quarto de hora e aproveitava a oportunidade para o fazer conjugar o seu verbo ao pé de uma árvore.

La pluie venait les interrompre, ou une connaissance qui passait.

A chuva vinha interrompê-los, ou um conhecido que passava.

Du reste, il était toujours content de lui, disait même que le jeune homme avait beaucoup de mémoire.

De resto, ele estava sempre contente com ele, dizia mesmo que o jovem tinha uma boa memória.

Charles ne pouvait en rester là. Madame fut énergique. Honteux, ou fatigué plutôt, Monsieur céda sans résistance, et l'on attendit encore un an que le gamin eût fait sa première communion.

Charles não podia ficar assim. A Sra. foi enérgica. Envergonhado, ou antes cansado, o Sr. cedeu sem resistência, e aguardou-se ainda um ano para que o miúdo fizesse a sua primeira comunhão.

Six mois se passèrent encore; et, l'année d'après, Charles fut définitivement envoyé au collège de Rouen, où son père l'amena lui-même, vers la fin d'octobre, à l'époque de la foire Saint- Romain.

Passaram-se ainda seis meses; e, no ano seguinte, Charles foi definitivamente enviado para o colégio de Rouen, onde o seu pai o levou ele próprio, perto do final de outubro, na altura da feira de Saint-Romain.

Il serait maintenant impossible à aucun de nous de se rien rappeler de lui.

Agora, seria impossível para qualquer um de nós lembrar-se dele.

C'était un garçon de tempérament modéré, qui jouait aux récréations, travaillait à l'étude, écoutant en classe, dormant bien au dortoir, mangeant bien au réfectoire.

Era um rapaz de temperamento moderado, que brincava nos recreios, trabalhava no estudo, ouvia na aula, dormia bem no dormitório, comia bem no refeitório.

Il avait pour correspondant un quincaillier en gros de la rue Ganterie, qui le faisait sortir une fois par mois, le dimanche, après que sa boutique était fermée, l'envoyait se promener sur le port à regarder les bateaux, puis le ramenait au collège dès sept heures, avant le souper.

Tinha como correspondente um quinquagésimo grossista da rua Ganterie, que o levava a passear uma vez por mês, aos domingos, depois de a sua loja estar fechada, para ver os barcos no porto, e o trazia de volta para o colégio às sete horas, antes do jantar.

Le soir de chaque jeudi, il écrivait une longue lettre à sa mère, avec de l'encre rouge et trois pains à cacheter; puis il repassait ses cahiers d'histoire, ou bien lisait un vieux volume d'Anacharsis qui traînait dans l'étude.

Todas as quintas-feiras à noite, ele escrevia uma longa carta à sua mãe, com tinta vermelha e três selos; depois, relia os seus cadernos de história, ou lia um velho volume de Anacharsis que andava por aí no estudo.

En promenade, il causait avec le domestique, qui était de la campagne comme lui.

Nas caminhadas, ele conversava com o criado, que era do campo como ele.

À force de s'appliquer, il se maintint toujours vers le milieu de la classe; une fois même, il gagna un premier accessit d'histoire naturelle.

Com muito esforço, ele manteve-se sempre no meio da turma; uma vez, até ganhou um segundo prémio de história natural.

Mais à la fin de sa troisième, ses parents le retirèrent du collège pour lui faire étudier la médecine, persuadés qu'il pourrait se pousser seul jusqu'au baccalauréat.

Mas no final do terceiro ano, os seus pais retiraram-no do colégio para ele estudar medicina, convencidos de que ele poderia estudar sozinho até ao bacharelato.

Sa mère lui choisit une chambre, au quatrième, sur l'Eau-de-Robec, chez un teinturier de sa connaissance:

A sua mãe escolheu-lhe um quarto, no quarto andar, em Eau-de-Robec, na casa de um tintureiro que ela conhecia:

Elle conclut les arrangements pour sa pension, se procura des meubles, une table et deux chaises, fit venir de chez elle un vieux lit en merisier, et acheta de plus un petit poêle en fonte, avec la provision de bois qui devait chauffer son pauvre enfant.

Ela fez os arranjos para a sua pensão, comprou móveis, uma mesa e duas cadeiras, trouxe de casa uma cama velha de madeira e comprou um pequeno fogão de ferro fundido, com a provisão de lenha que deveria aquecer o seu pobre filho.

Puis elle partit au bout de la semaine, après mille recommandations de se bien conduire, maintenant qu'il allait être abandonné à lui-même.

Depois, ela partiu no final da semana, depois de mil recomendações para se comportar bem, agora que ele ia ser deixado sozinho.

Le programme des cours, qu'il lut sur l'affiche, lui fit un effet d'étourdissement:

O programa das aulas, que ele leu no cartaz, teve um efeito de atordoamento nele:

cours d'anatomie, cours de pathologie, cours de physiologie, cours de pharmacie, cours de chimie, et de botanique, et de clinique, et de thérapeutique, sans compter l'hygiène ni la matière médicale, tous noms dont il ignorait les étymologies et qui étaient comme autant de portes de sanctuaires pleins d'augustes ténèbres.

aulas de anatomia, aulas de patologia, aulas de fisiologia, aulas de farmácia, aulas de química e de botânica, e de clínica, e de terapêutica, sem mencionar a higiene nem a matéria médica, todos nomes cujas etimologias ele desconhecia e que eram como tantas portas de santuários cheios de augustas trevas.

Il n'y comprit rien; il avait beau écouter, il ne saisissait pas.

Ele não percebeu nada; por muito que ouvisse, ele não entendia.

Il travaillait pourtant, il avait des cahiers reliés, il suivait tous les cours; il ne perdait pas une seule visite.

No entanto, ele trabalhava, tinha cadernos encadernados, seguia todas as aulas; não perdia uma única visita.

Il accomplissait sa petite tâche quotidienne à la manière du cheval de manège, qui tourne en place les yeux bandés, ignorant de la besogne qu'il broie.

Ele cumpria a sua pequena tarefa diária à maneira do cavalo de manequins, que gira no local de olhos vendados, ignorando o trabalho que está a fazer.

Pour lui épargner de la dépense, sa mère lui envoyait chaque semaine, par le messager, un morceau de veau cuit au four, avec quoi il déjeunait le matin; quand il était rentré de l'hôpital, tout en battant la semelle contre le mur.

Para lhe poupar despesas, a sua mãe enviava-lhe todas as semanas, por mensageiro, um pedaço de vitela cozido no forno, com o qual ele almoçava de manhã; quando ele regressava do hospital, enquanto batia a sola contra a parede.

Ensuite il fallait courir aux leçons, à l'amphithéâtre, à l'hospice, et revenir chez lui, à travers toutes les rues.

Depois, ele tinha de correr para as aulas, para o anfiteatro, para o hospital, e voltar para casa, através de todas as ruas.

Le soir, après le maigre dîner de son propriétaire, il remontait à sa chambre et se remettait au travail, dans ses habits mouillés qui fumaient sur son corps, devant le poêle rougi.

À noite, após o jantar escasso do seu senhorio, ele subia para o seu quarto e voltava ao trabalho, nos seus trajes molhados que fumavam no seu corpo, diante do fogão vermelho.

Dans les beaux soirs d'été; à l'heure où les rues tièdes sont vides, quand les servantes, jouent au volant sur le seuil des portes, il ouvrait sa fenêtre et s'accoudait.

Nas belas noites de verão; à hora em que as ruas quentes estão vazias, quando as servas brincam com o volante no limiar das portas, ele abria a sua janela e apoiava-se no parapeito.

La rivière, qui fait de ce quartier de Rouen comme une ignoble petite Venise, coulait en bas, sous lui, jaune, violette ou bleue, entre ses ponts et ses grilles.

O rio, que torna este bairro de Rouen numa ignóbil pequena Veneza, corria abaixo, por baixo dele, amarelo, violeta ou azul, entre as suas pontes e as suas grades.

Des ouvriers, accroupis au bord, lavaient leurs bras dans l'eau.

Operários, agachados à beira, lavavam os seus braços na água.

Sur des perches partant du haut des greniers, des écheveaux de coton séchaient à l'air.

Em varas que partiam do topo dos celeiros, novelos de algodão secavam ao ar.

En face, au-delà des toits, le grand ciel pur s'étendait, avec le soleil rouge se couchant.

Em frente, para lá dos telhados, o grande céu puro estendia-se, com o sol vermelho a pôr-se.

Qu'il devait faire bon là-bas!

Que deve ser bom lá!

Quelle fraîcheur sous la hêtraie!

Que frescura debaixo da floresta de faias!

Et il ouvrait les narines pour aspirer les bonnes odeurs de la campagne, qui ne venaient pas jusqu'à lui.

E ele abria as narinas para inalar os bons aromas do campo, que não chegavam até ele.

Il maigrit, sa taille s'allongea, et sa figure prit une sorte d'expression dolente qui la rendit presque intéressante.

Ele emagreceu, a sua cintura alongou-se, e a sua cara adquiriu uma espécie de expressão triste que o tornou quase interessante.

Naturellement, par nonchalance; il en vint à se délier de toutes les résolutions qu'il s'était faites. Une fois, il manqua la visite, le lendemain son cours, et, savourant la paresse, peu à peu, n'y retourna plus.

Naturalmente, por indiferença; ele acabou por se libertar de todas as resoluções que tinha tomado. Uma vez, faltou à visita, no dia seguinte às aulas, e, saboreando a preguiça, pouco a pouco, não voltou mais.

Il prit l'habitude du cabaret, avec la passion des dominos.

Ele adquiriu o hábito do bar, com a paixão dos dominós.

S'enfermer chaque soir dans un sale appartement public, pour y taper sur des tables de marbre de petits os de mouton marqués de points noirs, lui semblait un acte précieux de sa liberté, qui le rehaussait d'estime vis-à-vis de lui-même.

Fechar-se todas as noites num apartamento público sujo, para bater em mesas de mármore com pequenos ossos de ovelha marcados com pontos pretos, parecia-lhe um ato precioso da sua liberdade, que o elevava na sua própria estima.

C'était comme l'initiation au monde, l'accès des plaisirs défendus; et, en entrant, il posait la main sur le bouton de la porte avec une joie presque sensuelle.

Era como a iniciação ao mundo, o acesso aos prazeres proibidos; e, ao entrar, ele punha a mão no puxador da porta com uma alegria quase sensual.

Alors, beaucoup de choses comprimées en lui, se dilatèrent; il apprit par coeur des couplets qu'il chantait aux bienvenues, s'enthousiasma pour Béranger, sut faire du punch et connut enfin l'amour.

Então, muitas coisas comprimidas nele, dilataram-se; ele aprendeu de cor os versos que cantava às boas-vindas, entusiasmou-se por Béranger, aprendeu a fazer ponche e conheceu finalmente o amor.

Grâce à ces travaux préparatoires, il échoua complètement à son examen d'officier de santé. On l'attendait le soir même à la maison pour fêter son succès.

Graças a estes trabalhos preparatórios, ele falhou completamente no exame de oficial de saúde. Era esperado em casa naquela mesma noite para celebrar o seu sucesso.

Il partit à pied et s'arrêta vers l'entrée du village, où il fit demander sa mère, lui conta tout.

Ele partiu a pé e parou perto da entrada da aldeia, onde pediu pela sua mãe, contou-lhe tudo.

Elle l'excusa, rejetant l'échec sur l'injustice des examinateurs, et le raffermit un peu, se chargeant d'arranger les choses.

Ela desculpou-o, atribuindo o fracasso à injustiça dos examinadores, e reforçou-o um pouco, encarregando-se de resolver as coisas.

Cinq ans plus tard seulement, M. Bovary connut la vérité; elle était vieille, il l'accepta, ne pouvant d'ailleurs supposer qu'un homme issu de lui fût un sot.

Somente cinco anos depois, o Sr. Bovary soube a verdade; ela era velha, ele aceitou, não podendo, aliás, supor que um homem descendente dele fosse um tolo.

Charles se remit donc au travail et prépara sans discontinuer les matières de son examen, dont il apprit d'avance toutes les questions par coeur. Il fut reçu avec une assez bonne note. Quel beau jour pour sa mère! On donna un grand dîner.

Charles voltou, portanto, ao trabalho e preparou sem interrupção as matérias do seu exame, tendo aprendido de antemão todas as perguntas de cor. Foi recebido com uma nota bastante boa. Que dia maravilhoso para a sua mãe! Foi dado um grande jantar.

Où irait-il exercer son art? À Tostes. Il n'y avait là qu'un vieux médecin. Depuis longtemps madame Bovary guettait sa mort, et le bonhomme n'avait point encore plié bagage, que Charles était installé en face, comme son successeur.

Para onde iria ele exercer a sua arte? Para Tostes. Não havia lá senão um velho médico. Há muito que a Sra. Bovary aguardava a sua morte, e o homem ainda não tinha feito as malas, quando Charles estava instalado em frente, como o seu sucessor.

Mais ce n'était pas tout que d'avoir élevé son fils, de lui avoir fait apprendre la médecine et découvert Tostes pour l'exercer: il lui fallait une femme. Elle lui en trouva une: la veuve d'un huissier de Dieppe, qui avait quarante-cinq ans et douze cents livres de rente.

Mas não bastava ter criado o seu filho, tê-lo feito aprender medicina e descoberto Tostes para o exercer: precisava de uma mulher. Ela encontrou-lhe uma: a viúva de um oficial de justiça de Dieppe, que tinha quarenta e cinco anos e uma renda de mil e duzentos francos.

Quoiqu'elle fût laide, sèche comme un cotret, et bourgeonnée comme un printemps, certes madame Dubuc ne manquait pas de partis à choisir.

Embora fosse feia, seca como um toco e brotada como uma primavera, certamente a Sra. Dubuc não faltava de pretendentes para escolher.

Pour arriver à ses fins, la mère Bovary fut obligée de les évincer tous, et elle déjoua même fort habilement les intrigues d'un charcutier qui était soutenu par les prêtres.

Para alcançar os seus objectivos, a Sra. Bovary foi obrigada a afastar todos eles, e até mesmo contornou com grande habilidade as intrigas de um talhante que era apoiado pelos padres.

Charles avait entrevu dans le mariage l'avènement d'une condition meilleure, imaginant qu'il serait plus libre et pourrait disposer de sa personne et de son argent.

Charles vislumbrou no casamento a chegada de uma condição melhor, imaginando que seria mais livre e poderia dispor da sua pessoa e do seu dinheiro.

Mais sa femme fut le maître; il devait devant le monde dire ceci, ne pas dire cela, faire maigre tous les vendredis, s'habiller comme elle l'entendait, harceler par son ordre les clients qui ne payaient pas.

Mas a sua mulher era a mestre; ele devia, perante o mundo, dizer isto, não dizer aquilo, fazer jejum todos os sextas-feiras, vestir-se como ela queria, perseguir por sua ordem os clientes que não pagavam.

Elle décachetait ses lettres, épiait ses démarches, et l'écoutait, à travers la cloison, donner ses consultations dans son cabinet, quand il y avait des femmes.

Ela abria as suas cartas, espiava os seus passos, e ouvia-o, através da parede, dar as suas consultas no seu consultório, quando havia mulheres.

Il lui fallait son chocolat tous les matins, des égards à n'en plus finir.

Ele precisava do seu chocolate todas as manhãs, de atenções sem fim.

Elle se plaignait sans cesse de ses nerfs, de sa poitrine, de ses humeurs.

Ela queixava-se constantemente dos seus nervos, do seu peito, dos seus humores.

Le bruit des pas lui faisait mal; on s'en allait, la solitude lui devenait odieuse; revenait-on près d'elle, c'était pour la voir mourir, sans doute.

O barulho dos passos magoava-a; as pessoas iam embora, a solidão tornava-se odiosa; se voltavam para junto dela, era para a ver morrer, sem dúvida.

Le soir, quand Charles rentrait, elle sortait de dessous ses draps ses longs bras maigres, les lui passait autour du cou, et, l'ayant fait asseoir au bord du lit, se mettait à lui parler de ses chagrins: il l'oubliait, il en aimait une autre!

À noite, quando Charles regressava, ela tirava de debaixo dos seus cobertores os seus longos braços magros, passava-os à volta do seu pescoço, e, tendo-o feito sentar à beira da cama, começava a falar-lhe das suas mágoas: ele esquecia-a, amava outra pessoa!

On lui avait bien dit qu'elle serait malheureuse; et elle finissait en lui demandant quelque sirop pour sa santé et un peu plus d'amour.

Tinham-lhe dito que seria infeliz; e ela acabava por lhe pedir algum xarope para a sua saúde e um pouco mais de amor.

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Première Partie I

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